Déjà, les activités de recrutement irait bon train, soutient Mme Dunne. Celles de formation, à l’Institut des métiers de l’aéronautique (IMA) de Casablanca, aussi.
Bombardier affirme que ses installations marocaines visera la fabrication d'«ensembles secondaires de structures simples». Le choix du type de composants qui y seront fabriqués n’est pas encore finalisé.
Incitatifs financiers
Bombardier dit avoir choisi le Maroc pour plusieurs raisons, dont les coûts de main-d'oeuvre moins élevés, les faibles coûts de transport et sa proximité des pays européens. Par contre, les incitatifs financiers offerts par le Maroc ne peuvent être négligés.
La zone franche dans laquelle a choisi de s’implanter Bombardier prévoit notamment un impôt sur les sociétés nul pendant les cinq premières années. Par la suite, pendant les 20 prochaines années, le taux d'imposition s'établira à 8,75 %, en comparaison à un taux général de 30%.
De plus, les entreprises situées en zone franche seraient exonérées de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et des droits de douane. Selon le magazine français, L'Usine Nouvelle, ces dispositions devraient permettre à Bombardier d'importer sa machinerie de production en franchise de droits.
Enfin, le Maroc verse des subventions à la formation pouvant atteindre 6 000 euros (7 647 $) par employé, doublée d'une contribution maximale de 1,8M d'euros (2,3M$) pour l'achat d'équipements.
Depuis le 30 octobre, son titre a perdu 0,20$, ou 5,35%. Hier, 6 novembre à la Bourse de Toronto, l'action de Bombardier a clôturé à 3,54$, en baisse de 0,14$, ou de 3,80%.