L'organisme de recherche souhaite ainsi que le Québec se débarrasse du système de gestion de l'offre ainsi que de l'ensemble des subventions agricoles.
L'analyste Jean-François Minardi, qui vient de publier une étude à ce sujet, affirme que le système actuel limite l'offre de certaines denrées dans le but de maintenir un prix élevé de manière artificielle. Selon lui, les politiques publiques font en sorte que les Québécois paient cher certaines denrées comme le lait et les oeufs.
M. Minardi affirme qu'une plus grande concurrence engendrerait une croissance de la productivité et offrirait aux consommateurs des prix plus bas, ainsi qu'une plus grande variété de produits. Il pense toutefois qu'il sera difficile de mettre en oeuvre des réformes au Québec en raison du poids politique de certains groupes d'intérêt et des réticences du gouvernement à contrarier le vote rural.
Agriculture : quotas et subventions dénoncés
Publié le 10/02/2009 à 00:00
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