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Le groupe américain de transport aérien United Continental a fait mieux que prévu au deuxième trimestre, où son bénéfice net a bondi de 38%, grâce notamment à une réduction de ses dépenses opérationnelles.
Le bénéfice net a atteint 469 millions de dollars, et le bénéfice ajusté par action, qui fait référence aux États unis, a dépassé de 6 cents la prévision moyenne des analystes, à 1,29 dollar.
Le groupe a passé au deuxième semestre une nouvelle charge de 7 millions de dollars pour l'immobilisation temporaire de ses Boeing 787 « Dreamliner », ce qui porte le total à 18 millions de dollars avec celles déjà passées au premier trimestre. Le dernier-né de Boeing avait été cloué au sol dans le monde entier pendant trois mois entre janvier et avril en raison de problèmes de batterie.
La plus grosse charge exceptionnelle au deuxième trimestre (45 millions de dollars) couvre toutefois les coûts de l'intégration toujours en cours des compagnies United et Continental Airlines, dont le groupe est issu.
Le chiffre d'affaires, en petite hausse de 0,6% à 10 milliards de dollars, est également un peu meilleur qu'attendu.
United Continental a réussi à réduire ses coûts d'exploitation au deuxième trimestre, notamment ses dépenses en carburant.
« Notre priorité financière pour 2013 est d'opérer plus efficacement et de tenir notre cible de retour sur investissement, et notre performance du deuxième trimestre nous place en bonne position pour atteindre ces objectifs », a commenté le directeur financier John Rainey, cité dans le communiqué.
United Continental a transporté au total 23,6 millions de passagers sur le trimestre, soit une baisse de 5% comparé à un an plus tôt.
