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Le conglomérat américain General Electric (GE) a annoncé vendredi un bénéfice net en hausse de 1% au deuxième trimestre à 3,13 milliards de dollars, conforme aux attentes des analystes.

Mais le bénéfice ajusté par action, valeur surveillée par les marchés, s'est replié de 5% par rapport à la même période de l'année dernière, pour ressortir à 36 cents comme anticipé par la moyenne des analystes. Au deuxième trimestre 2012, le BPA était de 38 cents.

GE a précisé que les éléments positifs ont représenté 2 cents par action, mais les négatifs ont pesé à hauteur de 4 cents.

Le conglomérat a engrangé sur le trimestre un chiffre d'affaires de 35,12 milliards de dollars, ce qui représente un repli de 4% par rapport au deuxième trimestre de l'an dernier. Les analystes tablaient sur 35,58 milliards.

Il a été marqué par une baisse de 2% de l'activité dans son segment industriel à 24,6 milliards, et de 3% dans ses services financiers (GECC) à 11 milliards de dollars.

Le résultat opérationnel a perdu 8% sur un an à 3,7 milliards.

« Au deuxième trimestre, GE est parvenu à dégager une croissance d'activité dans six des sept branches de son segment industriel, a réduit ses coûts structurels et a poursuivi ses investissements en faveur de la croissance », a commenté Jeff Immelt, PDG de GE, cité dans un communiqué.

« Nous avons opéré dans un environnement qui s'est légèrement amélioré pour le monde des affaires par rapport au premier trimestre », a-t-il poursuivi, soulignant que les marchés émergents « ont continué de résister » et le groupe a enregistré « une forte croissance des commandes aux États-Unis ».

« L'Europe est en train de se stabiliser, mais pose toujours des problèmes », a néanmoins relevé M. Immelt.

Le conglomérat est considéré comme un baromètre de l'économie américaine étant donné la diversité de ses activités. Il est présent des ampoules électriques à l'électroménager, en passant par les moteurs d'avions, la finance et les infrastructures pour le secteur de l'énergie.