[Photo : Bombardier]
L'action de Bombardier bondissait de près de 8% mercredi matin dans la foulée de l'annonce de la plus importante commande de jets d'affaires de son histoire.
À la fermeture, le titre s'échangeait à 6,60 $ en hausse de 7,49%, à la Bourse de Toronto.
Bombardier Aéronautique a annoncé mardi soir la vente ferme de 50 biréacteurs d'affaires Global à la firme américaine NetJets, leader mondial du secteur des avions en multipropriété. L'entreprise, dont la flotte compte plus de 800 appareils, est une filiale du conglomérat Berkshire Hathaway, contrôlé par le célèbre investisseur Warren Buffet.
Ce contrat, évalué à 2,8 milliards $ US aux prix courants, pourrait atteindre la somme faramineuse de 6,7 milliards $ US si les options pour 70 autres appareils étaient exercées.
La commande ferme comprend 30 avions Global 5000 Vision et Global Express XRS Vision dont les livraisons doivent commencer au quatrième trimestre de 2012.
La vente inclut également 20 commandes fermes pour des biréacteurs Global 7000 et Global 8000, lancés l'automne dernier par Bombardier. Les livraisons de ces avions doivent débuter en 2017.
"Nous sommes très fiers que NetJets, chef de file mondial de l'aviation privée, ait sélectionné la gamme d'avions Bombardier Global", a déclaré Steve Ridolfi, président de Bombardier Avions d'affaires, dans un communiqué.
"Nous sommes très impressionnés par la stratégie de produits de Bombardier et par sa vision pour le futur", a quant à lui affirmé Jordan Hansell, président de NetJets.
"La gamme d'avions Global est tout à fait adaptée aux besoins de nos propriétaires en fait d'autonomie, de confort intérieur et d'efficacité opérationnelle", a-t-il ajouté.
Jusqu'ici, NetJets ne comptait aucun appareil de Bombardier dans sa flotte. Il s'agit donc d'une percée importante pour l'avionneur montréalais, qui a dû batailler dur avec son le constructeur américain Gulfstream, dont le futur jet G650 rivalise avec la famille Global.
Fait intéressant, NetJets est un concurrent de FlexJet, une filiale de Bombardier, dans le secteur des avions en multipropriété.
Dans une note publiée mercredi matin, l'analyste Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale, a fait passer de 7 $ à 7,50 $ son cours-cible pour l'action de Bombardier.
Selon lui, la commande de NetJets témoigne de l'"optimisme accru quant à une reprise du marché des avions d'affaires".
