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Le siège social de BCE est bel et bien situé au Québec. Et il y est pour rester.
C’est en somme ce que le président de BCE, George Cope, a déclaré à la presse montréalaise qui s’inquiétait de voir l’entreprise québécoise être dirigée par un Torontois, depuis Toronto.
M. Cope était le conférencier-invité du déjeuner-conférence de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, ce midi. Ce dernier a prononcé un discours d’une trentaine de minutes, en anglais, du début à la fin.
Au sortir de cette conférence, M. Cope a dû expliquer aux journalistes que BCE, une «compagnie nationale», comptait 17 000 employés au Québec (sur un total de 56 000) et que malgré les craintes de certains, la haute direction de l’entreprise se situait toujours à Montréal.
Apprendre le français
À un journaliste qui s’est enquéri du nombre de jours passés à Montréal par année, M. Cope a répondu, surpris, que les moyens technologiques à la disposition des gens d’affaires, telle nommément «la vidéo-conférence», rendait maintenant possible la direction à distance.
«Mais l’endroit où je vis a peu d’intérêt», a-t-il enchaîné du tac-au-tac, avant que le même journaliste lui demande s’il comptait un jour apprendre le français.
Sur ce, le président de BCE a répondu en anglais, visiblement irrité : «J’ai essayé toute ma vie (d’apprendre le français) sans avoir très bien réussi. Mais la langue que je parle importe guère. L’important est d’accroître la valeur de notre entreprise pour les actionnaires, chose que nous réussissons plutôt bien.»
