La Sec veut bannir le flash trading

Publié le 18/09/2009 à 08:02, mis à jour le 30/09/2010 à 11:12

La Sec veut bannir le flash trading

Publié le 18/09/2009 à 08:02, mis à jour le 30/09/2010 à 11:12

Par Olivier Schmouker

Mary Shapiro, veut bannir le flash trading aux États-Unis. Photo : Bloomberg.

La Securities ans Exchange Commission (Sec) a voté aujourd'hui à l'unanimité un amendement qui interdirait le flash trading sur toutes les places boursières des États-Unis.

Le flash trading est un service accordé à un nombre restreint de courtiers (essentiellement les grandes banques d’affaires et les fonds spéculatifs), moyennant des frais très élevés, qui leur permet de jeter un coup d’œil sur des ordres avant que ceux-ci ne soient dirigés vers les plateformes électroniques publiques.

Du coup, ces courtiers privilégiés peuvent décider de tirer profit de ces informations, en passant un ordre à très haute vitesse grâce à des logiciels surpuissants capables d’analyser toutes ces informations en une fraction de seconde.

«Les investisseurs qui ont accès seulement aux informations des plateformes électroniques publiques peuvent être lésés si des participants au marché sont en mesure de passer des ordres sans que ceux-ci ne soient dévoilés publiquement», déclare la direction de la Sec, le gendarme de la Bourse américaine, dans un communiqué.

La présidente du conseil de la Sec, Mary Shapiro, soutient que «le flash trading peut créer un marché boursier à deux niveaux, en donnant seulement à certains participants un accès aux informations sur les meilleurs prix disponibles pour des titres inscrits.»

Le texte de la proposition de la Sec devrait être rendu public sous peu. Par la suite, les membres du public auront 60 jours pour émettre des recommandations.

Déjà, le 1er septembre, le Nasdaq OMX et le Bats Exchange avaient mis un terme au flash trading. Mary Shapiro avait alors affirmé qu’elle «songeait» à bannir cette pratique.

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