Marois n'est plus dans la course, selon Legault

Publié le 23/03/2014 à 15:01

Marois n'est plus dans la course, selon Legault

Publié le 23/03/2014 à 15:01

Par La Presse Canadienne

C'est une lutte à deux qui se dessine au Québec et Pauline Marois n'est déjà plus dans la course.

C'est l'avis du chef caquiste François Legault, qui estime que son adversaire péquiste est de "plus en plus inexistante" dans les choix de l'électorat, depuis l'arrivée du magnat des médias Pierre-Karl Péladeau dans l'équipe du Parti québécois.

"Ce qu'on voit de plus en plus, c'est que Mme Marois est de plus en plus inexistante pour les électeurs, depuis la sortie de Pierre Karl Péladeau et l'insistance mise sur le référendum, a dit M. Legault en conférence de presse dimanche matin à Québec. (..) Je m'attends à voir toute une chute du Parti québécois, pas juste à Québec, mais à la grandeur du Québec."

Selon M. Legault, les deux-tiers des électeurs ne veulent pas de référendum, et dans le tiers restant, il y a des sympathisants de Québec solidaire qui divisent le vote, donc "il ne reste plus beaucoup de place" pour le PQ.

François Legault dit se fier notamment à ses sondages internes et ses attaques visent maintenant son rival libéral Philippe Couillard. Il convient que c'est son véritable adversaire maintenant.

"La bataille est de plus en plus entre nous (les caquistes) et les libéraux", a-t-il insisté. Il a fait campagne à Québec depuis vendredi, une région où la CAQ détient cinq sièges, mais il a dit avoir bon espoir d'arracher les huit sièges de la région de la capitale.

Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) a soutenu qu'il détient un atout par rapport aux libéraux: l'intégrité de son équipe, contrairement aux candidats libéraux éclaboussés par toutes sortes d'allégations et les visites de l'Unité permanente anticorruption (UPAC).

Il a fait référence aux anciens ministres libéraux Pierre Moreau et Sam Hamad, visités par les enquêteurs de la commission Charbonneau, à leur collègue Laurent Lessard, cité dans les travaux de la commission, ainsi qu'au chef libéral lui-même, Philippe Couillard, rencontré chez lui par les enquêteurs de l'UPAC.

"Moi, ils ne sont pas venus chez nous, mon épouse peut vous le confirmer", a-t-il pavoisé avec humour, en prenant à témoin sa conjointe à ses côtés, Isabelle Brais.

François Legault a réaffirmé sa conviction qu'il faut un gestionnaire à la tête du Québec actuellement, et non un médecin comme Philippe Couillard. Il a d'ailleurs été assez dur quant au passé de gestionnaire du chef libéral, en rappelant les liens de ce dernier avec Arthur Porter, ancien patron du Centre hospitalier universitaire McGill (CUSM) accusé de fraude et de corruption.

"Il (M. Couillard) n'a jamais créé d'emplois. La seule expérience qu'il a eue, c'est qu'il a enregistré une compagnie avec Arthur Porter, et il n'a pas été capable de nous dire ce qu'il avait l'intention de faire avec cette compagnie. Cela a été son seul séjour dans l'entreprise privée."

Par ailleurs, le chef caquiste est revenu sur le verdict du Directeur général des élections du Québec (DGÉQ), qui a déclaré inéligibles trois candidats de la CAQ, en raison d'erreurs de minutie, en fait, du manque de signatures valides pour cautionner leur candidature, dans Westmount-Saint-Louis, dans Soulanges et dans Saint-Laurent. M. Legault a rappelé que les candidats sont des bénévoles.

"Je suis déçu que trois de mes bénévoles n'aient pas fait le travail, mais ce sont des bénévoles", a-t-il affirmé, en rappelant qu'il est difficile dans des bastions libéraux imprenables comme Westmount et Saint-Laurent d'amasser les signatures nécessaires.

Par ailleurs, le chef caquiste s'est engagé dimanche à fournir un médecin de famille à chaque Québécois d'ici à quatre ans, par l'entremise des groupes de médecine familiale, accessibles sept jours sur sept.

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