Une réforme qui changera la vie des Canadiens

Publié le 21/09/2013 à 11:42, mis à jour le 22/11/2013 à 13:29

Une réforme qui changera la vie des Canadiens

Publié le 21/09/2013 à 11:42, mis à jour le 22/11/2013 à 13:29

Photo: Bloomberg

Le projet de réforme de la loi américaine sur l'immigration (Border Security, Economic Opportunity, and Immigration Modernization Act) pourrait changer les projets de retraite au soleil de bon nombre de Canadiens.

Proposé par un groupe de huit sénateurs connus sous le nom de «Gang of Eight», ce projet permettrait aux Canadiens de plus de 55 ans de séjourner aux États-Unis pour de bien plus longues périodes qu'actuellement. Des centaines de dispositions prévues par ce projet, dont l'objectif dépasse amplement la seule présence de Canadiens sur leur territoire, deux touchent particulièrement les snowbirds.

Des séjours de huit mois
Une première disposition cherche à permettre aux Canadiens de 55 ans ou plus de visiter les États-Unis 240 jours sur une période de 12 mois, plutôt que de 182 jours comme c'est le cas actuellement.
En plus d'avoir l'âge minimum requis et d'être en mesure de prouver sa citoyenneté canadienne, le snowbird devra conserver une résidence au Canada, posséder ou louer une résidence aux États-Unis, ne pas prévoir y travailler et ne pas envisager de recourir à l'assistance de l'État pendant cette période.
Le séjour d'un Canadien en visite chez l'oncle Sam aux fins de repos pourrait donc dorénavant s'étirer à huit mois par période de 365 jours, au lieu des six mois qui ont cours actuellement.

Visa pour retraités
Une deuxième disposition cherche à créer un visa américain à l'intention spécifique des retraités (Us Retiree Visa), qu'ils soient Canadiens ou autres. Ce visa, qui diffère de la résidence permanente, permettrait aux retraités de résider à temps plein aux États-Unis pour une période de trois ans et serait renouvelable.
Pour se qualifier, une personne devrait faire la preuve qu'elle a fait l'acquisition d'une ou de plusieurs propriétés aux États-Unis, pour un total de 500 000 $ US, et qu'elle conservera ce niveau de propriété pendant toute la durée de son séjour. Cette personne devra aussi prouver qu'elle est couverte par une assurance maladie aux États-Unis et qu'elle résidera aux États-Unis pour une période minimale de 180 jours par année civile.
Un retraité n'aurait pas la permission de travailler aux États-Unis durant cette période et n'aurait pas droit aux programmes sociaux américains. Néanmoins, un Canadien se verrait offrir de demeurer indéfiniment aux États-Unis, pourvu évidemment que le visa soit renouvelé à chaque échéance.

Sur le même sujet

À la une

Logistique: sale temps pour les entreprises

03/05/2024 | François Normand

ANALYSE. Depuis 2020, les crises se multiplient, et les travailleurs du CN et du CPKC pourraient bientôt être en grève.

Les travailleurs du CN et du CPKC se donnent un mandat de grève

Un arrêt de travail au CN et au CPKC simultanément pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement.

Bourse: Wall Street salue l’accalmie de l’emploi américain

Mis à jour le 03/05/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto prenait plus de 100 points à la fermeture.