Le ministre des Finances, Nicolas Marceau se montrerait attentif à la turbulence que traverse Rona.
Le gouvernement du Québec ne serait pas du tout indifférent aux débats qui ont cours depuis ce matin autour de la question de gouvernance de Rona.
«Rona est une entreprise importante que l'on veut conserver au Québec», a déclaré à LesAffaires.com, Mélanie Malenfant, l'attachée de presse du nouveau ministre des Finances du Québec, Nicolas Marceau.
«En conséquence, disons que le ministre Nicolas Marceau suit la situation de très près», a ajouté l'attachée de presse, s'excusant de ne pouvoir en dire davantage.
De son côté, son vis-à-vis libéral et ex-ministre des Finances, Raymond Bachand, a préféré ne pas commenter la situation. Au cours de la récente campagne électorale, ce dernier s'était pourtant prononcé contre l'acquisition de Rona par Lowes et les risques de fermeture ou de déménagement de son siège social.
Réunion au sommet
En réaction à l'offensive d'Invesco, le deuxième actionnaire en importance de Rona, les membres du conseil d’administration devaient se réunir d’urgence à 16h30, cet après-midi, pour convenir ensemble de la meilleure stratégie à adopter face à l’offensive d’Invesco.
Ce matin, la torontoise Invesco a émis un communiqué réclamant la tenue d’une assemblée extraordinaire afin de destituer les onze membres du conseil d’administration de Rona et les remplacer par des nouveaux.