Au cours d'un long discours dans lequel il a abordé plusieurs sujets telles la guerre en Afghanistan et la violence faite à l'endroit des femmes, M. Lewenza s'est engagé à protéger l'industrie automobile canadienne, un combat qui avait été mis de l'avant par son prédécesseur. "J'ai observé (Buzz Hargrove) durant 16 ans, je l'ai observé de près", a lancé M. Lewenza lors de son discours d'acceptation.
"Ce que Buzz Hargrove nous a apporté est un leadership selon lequel si on travaille fort, si on donne l'exemple, si on crée de l'enthousiasme pour une cause, on y parvient."
Pour sa part, Buzz Hargrove, dans son dernier discours en tant que président des TCA, a dit que son successeur n'allait par hériter d'une tâche facile.
M. Hargrove, qui a annoncé qu'il quittait ses fonctions au mois de juillet, a indiqué que M. Lewenza aura plusieurs défis à relever, dont celui de remettre sur pied une industrie "qui se meurt".
"Nous passons à travers la plus difficile période que notre syndicat ait jamais affronté", a-t-il affirmé.
Ken Lewenza demeure cependant certain que les plus important syndicat du secteur privé au Canada continuera à protéger ses membres.
"Nous avons 250 000 membres (...) et cela est une armé, mes amis."
A la veille des élections fédérales, le nouveau président des TCA a incité les travailleurs de l'industrie à voter pour un candidat qui défendra les droits des travailleurs.
L'industrie automobile du Canada a de la difficulté à être concurrentielle avec les fabricants automobiles étrangers, notamment en raison de la vigueur du dollar canadien.