À la recherche de Moby Dick, en miniature

Publié le 13/10/2011 à 10:00, mis à jour le 13/10/2011 à 11:48

À la recherche de Moby Dick, en miniature

Publié le 13/10/2011 à 10:00, mis à jour le 13/10/2011 à 11:48

En Zodiac

BLOGUE – Embarqué dans un Zodiac, à Kamouraska, je me suis senti un court instant comme le capitaine Achab, à la recherche de la baleine Moby Dick.

En fait, je me serais contenté d’une petite balade sur le fleuve, parce que j’adore la sensation que l’on ressent, brassé par les vagues, sur le fleuve ou la mer.

Mais notre objectif était d’aller observer des belugas sur le fleuve. Les belugas sont une espèce de baleine blanche, à peu près de la taille d’un dauphin.

Ce qui m’a transporté brièvement dans l’univers de Moby Dick, c’est que le capitaine nous a avertis qu’il était un peu tard dans la saison pour voir des baleines blanches. Notre quête serait donc difficile, comme celle du personnage de Melville!


Départ à marée haute

Ma blonde et moi avions rendez-vous avec le capitaine du Zodiac au quai de Kamouraska le dimanche matin, à 8 h 15.

Pas question d’être en retard, parce qu’il faut partir dès que la marée est haute. Sinon, il aurait fallu se contenter d’aller prendre une marche sur le fond du fleuve…

Hum? Vous avez bien lu : le fleuve se vide complètement à marée basse entre Kamouraska et une île située juste en face. On peut même si rendre à pied, mais il faut partir dès que l’eau commence à se retirer, si l’on veut avoir le temps de se rendre.

À bord du Zodiac, nous avions comme compagnons de route un couple qui avait loué un chalet dans un village tout près. Des gens sympathiques qui savent profiter de la vie, ai-je compris en les écoutant parler de leur façon de prendre des vacances, paisiblement.

(Le Zodiac est un canot pneumatique, à moteur et à coque rigide.)

Mini-Moby Dick, droit devant!

La promenade a duré une heure et demie. Il fallait revenir avant que la mer ne commence à baisser.

Pour voir les baleines, il faut se rendre près de la côte nord du fleuve, parce que c’est là qu’il est le plus profond. (J’ai l’air intelligent en disant ça, mais je ne le savais pas et je n’avais jamais compris pourquoi on devait toujours traverser le fleuve pour voir des baleines!)

En chemin, nous avons vu beaucoup d’oiseaux; beaucoup de cormorans. Pas autant que d’habitude, nous a dit le capitaine.

Au tournant d’une île, la tête d’un phoque! C’est amusant, mais il faut quand même un peu d’imagination, parce que la tête d’un phoque, à deux ou trois cents pieds, c’est petit.

Le dos d’un beluga aussi.

C’est en revenant sur nos pas, au moment d’abandonner, que nous avons vu un beluga. Un ou deux? Je ne sais pas.

Même si nous ne l’avons qu’aperçu, notre beluga nous a causé toute une émotion. Quand même : une baleine, là, devant nos yeux!

Bon, on aurait pu les voir de plus près. Plus tôt dans la saison, les belugas s’approchent du Zodiac, attirés par le bruit du moteur et curieux de voir ce qui se passe, faut croire!

Intéressé par une promenade en Zodiac? Voici le lien pour en savoir plus.

Et vous, avez-vous déjà vu des belugas de près? Racontez-nous!

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