Bien choisir ses titres à dividendes

Publié le 17/06/2013 à 14:02

Bien choisir ses titres à dividendes

Publié le 17/06/2013 à 14:02

Dans la situation économique actuelle, les dividendes sont une façon attrayante d'obtenir des revenus additionnels.

Un portefeuille bien équilibré se doit de contenir des titres à revenu. Traditionnellement, les investisseurs achetaient des obligations pour remplir ce rôle. Mais dans le contexte actuel de faibles taux d'intérêt, ils se tournent plutôt vers les actions à dividendes.

En plus de leur appréciation boursière, les actions à dividendes offrent un revenu régulier qui s'ajoute à leur rendement global.

Les dividendes sont généralement puisés dans les bénéfices nets de la société émettrice. Tous les actionnaires « ordinaires » reçoivent une distribution proportionnelle à leur part du capital. C'est une façon de les rémunérer pour leur participation dans l'entreprise, et de compenser le risque consenti.

Les sociétés consacrent une plus ou moins grande partie de leurs bénéfices au versement de dividendes ; le reste est conservé en liquidités ou réinvesti dans le développement futur. C'est le conseil d'administration qui détermine ces modalités en fonction de ses objectifs.

Différences selon les types d'entreprises

Selon les entreprises et les secteurs d'activité, la part du bénéfice reversée en dividendes varie beaucoup. Les organisations bien établies avec un modèle d'affaires stable, comme les institutions financières, sont en mesure de reverser une bonne partie de leurs bénéfices. En revanche, celles qui œuvrent dans des secteurs émergents, comme les technologies, doivent réinvestir massivement leurs bénéfices dans la recherche et l'innovation.

Certaines entreprises cotées en Bourse se sont fixé des restrictions qui stipulent que leur fonds de roulement doit atteindre un certain niveau avant de verser des dividendes sur les actions ordinaires. Celles qui en versent sont donc en bonne santé financière. Lorsqu'elles abaissent leurs dividendes, il faut s'attendre à des nouvelles négatives concernant leurs résultats.

Des avantages fiscaux importants

Fait important pour les épargnants qui investissent hors des régimes enregistrés (REER, CELI etc.) : sur le plan fiscal, les revenus d'actions canadiennes sont admissibles à des crédits d'impôt partout au pays. Dans les paliers d'imposition inférieurs, cela rend les dividendes plus attrayants que les gains en capital ; ils permettent de réduire son impôt et d'améliorer son rendement net, ce qui n'est pas le cas des titres générant des revenus d’intérêt, comme les obligations.

Une fois les dividendes versés, qu'en fait-on ? Certains actionnaires les encaissent, d'autres les réinvestissent. Cette dernière option est plus judicieuse du point de vue des rendements, puisqu'elle augmente le capital investi dans le portefeuille.

 

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