Les É-U sont prêts à aider l'Europe

Publié le 28/11/2011 à 15:05, mis à jour le 15/10/2013 à 14:41

Les É-U sont prêts à aider l'Europe

Publié le 28/11/2011 à 15:05, mis à jour le 15/10/2013 à 14:41

Par AFP

Les États-Unis sont "prêts à faire leur part pour aider" l'Union européenne face à sa crise de la dette, a affirmé lundi le président Barack Obama après un sommet avec les dirigeants de l'UE, en soulignant que Washington avait "intérêt à la réussite" économique du Vieux continent.

Résoudre la crise actuelle "est extrêmement important pour notre économie. Si l'Europe se contracte, si l'Europe est en difficulté, il sera bien plus difficile pour nous de créer des emplois ici", a ajouté M. Obama, aux côtés du président de l'UE Herman Van Rompuy et de celui de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

"Je leur ai fait savoir que les Etats-Unis se tiennent prêts à faire leur part pour aider (l'UE) à résoudre ce problème", a dit M. Obama. Le président n'a pas donné plus de détails dans l'immédiat sur la façon dont Washington pourrait porter secours à l'Europe.

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Une telle formulation est inédite dans la bouche de M. Obama, la Maison Blanche ayant jusqu'ici, et même lundi, assuré que l'Union européenne était en mesure de réagir à la crise, sous-entendu par ses propres moyens.

"Nous avons (...) intérêt à leur succès, et nous allons continuer à travailler de concert avec eux de façon constructive pour essayer de résoudre ce problème dans un avenir proche", a poursuivi M. Obama.

Dans un communiqué commun à l'issue de ce sommet qui aura duré un peu plus de deux heures à la Maison Blanche, les États-Unis avaient auparavant dit saluer les actions prises par l'UE pour lutter contre la crise de la dette.

L'UE a de son côté fait savoir qu'elle attendait des États-Unis qu'ils agissent pour réduire leur déficit budgétaire, selon le texte publié après les entretiens entre MM. Obama, Van Rompuy et Barroso.

"Les États-Unis saluent les actions et la détermination de l'UE visant à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la stabilité financière de la zone euro et résoudre la crise", ont indiqué les deux parties.

"Nous nous sommes engagés à travailler ensemble pour revigorer la croissance économique, créer des emplois et assurer la stabilité financière. Nous le ferons en prenant des mesures qui répondent aux inquiétudes à court terme pour la croissance et les faiblesses budgétaires et financières, tout en renforçant les fondements d'une croissance durable", ont promis les dirigeants américain et européens.

Alors que les États-Unis ne parviennent pas à se mettre d'accord sur un plan de réduction de leur endettement du fait des divisions entre républicains et démocrates au Congrès, le texte souligne que "l'UE attend des actes des Etats-Unis en direction d'une consolidation budgétaire à moyen terme".

Les deux puissances économiques se disent prêtes à "travailler avec les pays émergents pour mettre en oeuvre une politique de soutien à une croissance mondiale durable et équilibrée".

Avant le début de la rencontre, le porte-parole de M. Obama, Jay Carney, avait appelé l'Union européenne, notamment les nouveaux gouvernements en Italie, en Grèce et en Espagne, à agir avec "force et détermination dès maintenant" pour résoudre la crise.

Washington craint les conséquences de la tourmente européenne sur sa propre économie, d'autant plus que l'OCDE a prévenu lundi que la zone euro semblait être entrée en "légère récession" et a revu nettement à la baisse ses prévisions de croissance pour l'UE mais aussi pour les Etats-Unis.

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