La zone euro reporte sa décision sur le renforcement de son pare-feu

Publié le 28/02/2012 à 08:00, mis à jour le 16/10/2013 à 20:29

La zone euro reporte sa décision sur le renforcement de son pare-feu

Publié le 28/02/2012 à 08:00, mis à jour le 16/10/2013 à 20:29

Par AFP

Photo : Bloomberg

Sous la pression de l'Allemagne, la zone euro va reporter sa décision sur le renforcement de son pare-feu contre la crise de la dette et a annulé un sommet prévu vendredi réunissant les pays de l'Union monétaire, au risque de provoquer la colère de ses partenaires internationaux.

Le sommet des dirigeants de la zone euro prévu le 2 mars a été annulé en raison des réticences de l'Allemagne à discuter des moyens alloués au Mécanisme européen de stabilité (MES), a-t-on appris mardi de sources européennes.

"Les Allemands ne sont pas prêts", a confié un responsable gouvernemental européen s'exprimant sous couvert d'anonymat. "La chancelière Angela Merkel est d'accord sur le fond mais le moment n'est pas venu. La décision sera sans doute prise plus tard en mars", a ajouté ce responsable, laissant la porte ouverte à un nouveau sommet.

Une discussion des 17 dirigeants de la zone euro n'est pas exclue jeudi, a toutefois indiqué une source diplomatique. Aucune décision n'est à attendre.

Au départ, le président de l'Union européenne, Herman van Rompuy avait prévu de réunir les 17 dirigeants de la zone euro pour un déjeuner vendredi au dernier jour du sommet européen qui se tient jeudi et vendredi, à Bruxelles.

Objectif: réévaluer la taille du futur pare-feu de la zone euro, le MES.

Pour rassurer les marchés sur leur capacité à éviter une contagion de la crise, la zone euro - à l'exception de l'Allemagne - souhaite combiner la capacité de prêts du fonds de secours temporaire, le Fonds européen de stabilité financière (FESF), avec celle du MES (500 milliards d'euros en théorie). Cela permettrait d'obtenir une force de frappe d'environ 750 milliards d'euros.

Mais Berlin dit vouloir en rester à 500 milliards et fait barrage sur ce dossier, pour ménager son opinion publique et certains députés de moins en moins enclins à venir à la rescousse des pays de la zone euro en difficulté.

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