La sortie du Royaume-Uni de l'UE ne serait pas catastrophique

Publié le 09/05/2015 à 08:45

La sortie du Royaume-Uni de l'UE ne serait pas catastrophique

Publié le 09/05/2015 à 08:45

Par François Normand
Cela dit, une sortie du Royaume-Uni de l'UE ne serait pas une catastrophe économique et financière pour le royaume, font remarquer des analystes.

Plusieurs pays européens ne font pas partie de l'Union comme la Suisse, la Norvège ou l'Islande. Ces trois économies développées figurent parmi les plus riches d'Europe.

Londres demeurerait aussi une place financière majeure dans le monde - avec New York et Tokyo - même si le Royaume-Uni quittait le marché unique.

Le plus grand risque économique et financier est sans doute la possibilité d'une sécession de l'Écosse, qui découlerait elle-même d'une sortie du R.-U. de l'Union européenne.

Avec un PIB de 190 milliards d'euros en 2014, l'Écosse représente un peut moins de 10% du PIB du Royaume-Uni. Son indépendance affaiblirait l'économie britannique, mais cette dernière resterait néanmoins la troisième économie d'Europe après l'Allemagne et la France.

Une sortie du Royaume-Uni de l'UE aurait de nombreux impacts. Mais elle ne condamnerait pas pour autant le pays à un sombre avenir économique, car il a plusieurs atouts.

Pour les investisseurs, le « Brixit » - contraction de British exit - représente certes un risque géopolitique. Un risque qui est toutefois beaucoup moins important que celui d’investir par exemple en Russie, en Afrique et au Moyen-Orient.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À la une

Compétitivité: Biden pourrait aider nos entreprises

26/04/2024 | François Normand

ANALYSE. S'il est réélu, Biden veut porter le taux d'impôt des sociétés de 21 à 28%, alors qu'il est de 15% au Canada.

Et si les Américains changeaient d’avis?

26/04/2024 | John Plassard

EXPERT INVITÉ. Environ 4 électeurs sur 10 âgés de 18 à 34 ans déclarent qu’ils pourraient changer leur vote.

L’inflation rebondit en mars aux États-Unis

Mis à jour le 26/04/2024 | AFP

L’inflation est repartie à la hausse en mars aux États-Unis, à 2,7% sur un an contre 2,5% en février.