Grèce: marchandage pour éviter la faillite du pays

Publié le 23/01/2012 à 14:54, mis à jour le 16/10/2013 à 08:16

Grèce: marchandage pour éviter la faillite du pays

Publié le 23/01/2012 à 14:54, mis à jour le 16/10/2013 à 08:16

Par AFP

La Grèce va poursuivre ses négociations avec ses créanciers privés pour effacer une partie de sa dette, avec comme date-butoir le 13 février, ont indiqué lundi des sources du ministère des Finances, rendant compte d'une réunion à Bruxelles de l'Eurogroupe.

La discussions au sein de l'Eurogroupe, dont la réunion se poursuivait lundi soir, ont été "constructives" en ce qui concerne l'opération actuellement négociée avec les banques et fonds détenteurs de créances grecques d'effacement de quelque 100 milliards de dette souveraine, ont indiqué les mêmes sources.

"Les négociations avec le secteur privé vont se poursuivre de manière intensive avec pour objectif le lancement le 13 février de l'offre publique" aux créanciers privés, ont-elles ajouté.

Cet appel d'offres doit démarrer la mise en oeuvre de l'opération, convenue fin octobre par la zone euro pour tenter d'extraire la Grèce du surendettement, à condition que d'ici là, ses modalités aient été convenues entre Athènes et ses créanciers privés, qui devront accepter une décote nominale d'au moins 50%, soit des pertes réelles s'établissant plutôt au dessus de 60%.

Des négociations ont été entamées il y à dix jours à Athènes sur cette opération, entre le gouvernement grec et les créanciers privés, mais elles peinent à se finaliser, ce que la commission européenne a implicitement reconnu lundi, en affirmant espérer un accord rapidement, "de préférence cette semaine".

La date-butoir du 13 férvier vise à éviter au pays un défaut de paiement désordonné, en vue du remboursement prévu, mais qu'il ne peut assumer seul, d'ici le 20 mars, de 14,4 milliards d'euros d'obligations.

Si toutes les parties affirment vouloir éviter une telle faillite, qui ébranlerait toute la zone euro, le marchandage bute sur les taux d'intérêts, les bailleurs de fonds institutionnels du pays, Berlin et le FMI, insistant pour une rémunération minimale pour garantir le désendettement grec, face à des banques qui veulent limiter leurs pertes.

La partie est d'autant plus serrée que de son issue dépend aussi la mise en place d'un deuxième plan d'aide à la Grèce de 130 milliards d'euros de la zone euro.

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