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Le président François Hollande a annoncé mercredi que la France organiserait tous les deux ans un Concours mondial d'innovation, dont la première édition est en cours, destiné à aider des entrepreneurs français et étrangers dans un projet prometteur pour l'économie française.

« Ces concours d'innovation vont avoir lieu tous les deux ans », a déclaré François Hollande en recevant les 110 lauréats de la première édition de ce Concours.

« Nous mettrons à chaque fois à disposition les sommes (requises) pour que la France soit regardée comme une terre d'innovation », a-t-il ajouté, en précisant que 300 millions d'euros avaient été dégagés pour cette première édition par le Commissariat général à l'investissement.

La Banque publique d'investissement est également impliquée.

La Commission « Innovation 2030 », présidée par Anne Lauvergeon, a défini sept « ambitions » pour « assurer à la France prospérité et emploi à échéance 2030 » dans lesquelles s'inscrit le concours, explique-t-on à l'Elysée: il s'agit, entre autres, du stockage de l'énergie, du recyclage des métaux, de la valorisation des richesses marines, de la chimie du végétal, de la valorisation des données massives (big data).

Les 110 lauréats de la première édition du Concours, parmi lesquels figurent environ 10% d'étrangers, en particulier chinois, précise-t-on à l'Elysée, recevront chacun une aide financière sous forme de subvention pouvant atteindre 200 000 euros.

La deuxième phase du Concours, qui débute en septembre, « permettra d'accompagner les projets les plus prometteurs dans la phase de levée des risques » et comportera un soutien financier jusqu'à 2 millions d'euros.

Pour assurer une « mise sur le marché à grande échelle », certains projets pourront enfin bénéficier chacun d'une aide de 20 millions d'euros.

« Nous sommes capables de lever davantage de fonds pour le capital-risque, pour le capital investissement (...) L'innovation, la science, ce n'est pas un risque, ce n'est pas une aventure (...) C'est la certitude d'être en avance », a lancé le président Hollande.

« Ca sera l'enjeu des assises du financement de l'économie qui vont se tenir au mois de septembre et qui n'auront qu'un seul objet. Comment pouvons-nous faire pour que l'épargne des Français soit davantage dirigée vers l'investissement et vers l'innovation? Comment faire pour que les financements qui existent déjà, privés, publics, puissent être davantage mobilisés? » a-t-il poursuivi.

Plusieurs ministres étaient présents, dont celui de l'Economie, Arnaud Montebourg, celle de l'Ecologie, Ségolène Royal, ou encore celui de l'Education, Benoît Hamon.