Pourquoi il faut apprendre le chinois

Publié le 19/10/2012 à 20:58, mis à jour le 22/10/2012 à 14:29

Pourquoi il faut apprendre le chinois

Publié le 19/10/2012 à 20:58, mis à jour le 22/10/2012 à 14:29

Par François Normand

À court terme, pour prendre de l’expansion en Chine, les entreprises canadiennes peuvent embaucher des Canadiens d’origine chinoise. En 2006 (les données les plus récentes), le recensement de Statistique Canada montrait d’ailleurs que le chinois était la troisième langue la plus utilisée au travail au pays après l’anglais et le français.

Les gens d’affaires du Canada (qui ne sont pas d’origine chinoise) devraient peut-être aussi se poser la question à savoir s’ils ne doivent pas eux aussi apprendre le mandarin.

En tout cas, pour nos enfants, John Manley croit que le Canada doit en faire plus, et ce, en prévision des emplois et des occasions d’affaires dans 10, 15 ou 20 ans. Le patron des patrons a cité en exemple l’Australie, où les politiques du gouvernement encouragent l’enseignement du mandarin dans les écoles.

En septembre, la Fondation Asie-Pacifique du Canada a fait des recommandations similaires à celles de John Manley en soulignant l’exemple australien.

Le milieu de l’éducation au Québec devra aussi faire un jour ou l’autre le débat. Devrions-nous par exemple enseigner davantage le mandarin que l’espagnol ? La langue de Cervantes est incontournable dans les Amériques, sans parler du portugais, au Brésil.

Cela dit, la langue montante du XXIe siècle, dans les échanges politiques et économiques à travers le monde, ne sera pas ces deux langues européennes, mais le chinois (qui compte déjà le plus grand nombre de locuteurs dans le monde). Il faudra bien un jour ou l’autre en prendre note.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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