Retraite: des règles du pouce à suivre


Édition du 18 Octobre 2014

Retraite: des règles du pouce à suivre


Édition du 18 Octobre 2014

Par Stéphane Rolland
Par exemple, le fait de ne plus avoir à rembourser l'hypothèque ou à payer les études des enfants peut faire en sorte que les dépenses diminueront sous la barre des 70 %, ajoute la fiscaliste et planificatrice financière. Pour d'autres, les dépenses pourraient être plus élevées. La part du budget consacré aux soins de santé est un poste susceptible d'augmenter.

 

Quelle part de nos revenus devons-nous mettre de côté chaque année pour arriver à destination ? Impossible de formuler une règle du pouce puisque trop de variables entrent en considération, dont l'âge, le profil d'investisseur et le capital accumulé par le passé. Plus on commence jeune, moins la bouchée sera grande. Au final, Daniel Laverdière pense que le plafond de cotisation au REER donne une bonne idée, à condition de commencer dans les premières années de sa carrière. «On sait que, si quelqu'un contribue maximalement au REER, il devrait normalement être correct.»

Qu'en est-il pour les 10 % du «barbier riche» ? Il est tellement loin de la réalité sur le terrain qu'il devient un peu caduc. Les planificateurs doivent parfois commencer par des objectifs plus modestes pour instaurer de bonnes habitudes. «Moi, je dis à mes clients qui n'épargnent pas de commencer par 5 %», répond Josée Jeffrey.

Dans sa pratique, Hélène Gagné, de Gestion privée Peak, utilise une règle pour déterminer la part que devrait compter la maison, le bateau et le chalet dans l'actif d'une personne. «Les biens personnels ne devraient pas représenter plus de 30 % de vos actifs totaux au moment de prendre la retraite. Si un client a une maison de 800 000 $, mais des épargnes de seulement 1 million de dollars, ça ne marchera pas. La maison demandera trop de liquidités. Les biens immobiliers entraînent des coûts, notamment les taxes municipales et scolaires.»

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