REER 2015: Les meilleurs fonds communs


Édition du 21 Février 2015

REER 2015: Les meilleurs fonds communs


Édition du 21 Février 2015

Par Stéphane Rolland
Un podium dégarni pour les fonds équilobrés et d'actions américaines

Le club sélect des médaillés est encore plus restreint pour les fonds équilibrés et les fonds d'actions américaines. Un seul fonds équilibré obtient une médaille d'or, c'est-à-dire qu'il se démarque parmi les cinq critères évalués. Du côté des fonds d'actions américaines, aucun ne se hisse en tête du podium.

La comparaison entre gestion passive et gestion active joue en défaveur des fonds communs canadiens d'actions américaines, explique Christopher Davis, directeur de la recherche chez Morningstar Canada. Le coût des fonds activement gérés est prohibitif tandis qu'on peut trouver des fonds indiciels à prix réduit.

« En ce qui concerne les actions américaines, c'est très difficile pour les gestionnaires de fonds communs de surpasser le marché, constate M. Davis. La plupart des gestionnaires qui essaient échouent. »

Aucun fonds d'actions américaines n'obtient la mention « or ». Et un seul obtient la mention « argent » : le Fonds Capital Group actions américaines.

« Capital Group est une firme qui investit beaucoup dans sa main-d'oeuvre, commente M. Davis. Les gestionnaires ont plusieurs années pour perfectionner leur expertise à l'interne avant qu'on leur confie la gestion d'un fonds. Le taux de roulement dans l'entreprise est faible. »

La segmentation du portefeuille, dont chaque partie est confiée aux bons soins d'un gestionnaire différent, plaît à M. Davis. « Si une des parties du portefeuille sous-performe, une autre peut se démarquer. »

Fonds équilibré

La raison pour laquelle les fonds équilibrés sont si peu nombreux à obtenir les honneurs est moins claire, répond Christopher Davis. Il voit tout de même une explication du côté des fournisseurs de fonds. « Cet univers est dominé par les banques. Leur offre ne se différencie pas vraiment d'une institution à l'autre. Il y en a peu qui sortent du lot. »

Une autre raison est la dualité de la mission : gérer des actions et des obligations, deux produits totalement différents. « C'est difficile de trouver une firme qui excelle dans l'analyse des deux catégories d'actifs », constate M. Davis.

Le fonds équilibré Beutel Goodman est le seul médaillé d'or dans sa catégorie. Pour la pondération en action, la grande majorité est investie dans le Fonds d'actions canadiennes Beutel Goodman, dont nous avons traité plus haut.

Vishal Mansukhani aime le fonds d'actions en raison de la « discipline » de ses gestionnaires, qui optent pour des titres sous-évalués. La firme réduit systématiquement sa pondération lorsque ses cibles sont atteintes, afin de corriger de possibles biais.

Pour ce qui est de la pondération en titres à revenu fixe, la majorité est investie dans le Fonds revenu Beutel Goodman, un fonds « argent ». L'approche du fonds relativement au volet obligations est très « prudente », note M. Mansukhani. « Dans sa participation de 50 % en obligations de sociétés, il se tournera vers les titres les moins risqués, comme les titres d'infrastructures. Ce fonds choisit aussi les créances prioritaires, soit celles qui se feraient rembourser en premier en cas de défaut. »

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