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Une société de télécommunication française songe à faire une percée sur le marché canadien. Orange SA réfléchit à la possibilité de vendre ses services aux Canadiens tandis qu’elle cherche de nouvelle avenue pour croître.
Des représentants de l’entreprise française ont rencontré des professionnels du gouvernement du Canada et du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadien (CRTC), selon des sources citées par le Globe and Mail.
Orange ne souhaiterait pas acheter un spectre, comme l’avait envisagé l’américaine Verizon avant d’abandonner ce projet. La société souhaite plutôt louer des spectres existants détenus par d’autres acteurs de l'industrie.
Orange est activement à la recherche de nouveaux débouchés. Depuis juillet, Orange est entrée dans sept nouveaux marchés : l’Afrique du Sud, l’Italie, le Portugal, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suède et le Danemark.
Orange, anciennement France Télécom, a 232,5 millions d’abonnés dans 32 pays. En 2012, elle a généré un revenu record de 43,5 milliards d’euros (62 G$). Elle compte près de 170 000 employés.
Pour l'heure, une telle incursion au Canada ne représenterait pas une menace pour les acteurs établis Bell, Telus et Rogers, estime l'analyste Maher Yaghi, de Desjardins Marché des capitaux. Dans une note publiée mercredi, il souligne que pour être viable à long terme, un service de téléphonie offert à partir des réseaux des entreprises existantes devrait pouvoir compter sur une loi qui forcerait les acteurs établis à offrir leurs réseaux à des prix de gros prédéterminés.
Les titres des trois principaux acteurs de téléphonie du pays sont en hausse ou au neutre au moment d'écrire ces lignes. Rogers gagne 0,95%, tandis que BCE ajoute 0,2% et Telus est stable.