Avec son encaisse de 100 millions de dollars, soit 4,83 $ par action, Seacliff Construction Corp. (Tor., SDC) a les moyens de braver la récession et de bénéficier de la reprise économique en 2010 et 2011, croit Benoit Caron, analyste à la Financière Banque Nationale. En Bourse depuis avril 2008, l'entrepreneur de Colombie- Britannique est géré par Bill Crarer, qui compte 30 ans d'expérience. Seacliff devrait bénéficier de l'effet conjugué des dépenses en infrastructures des gouvernements et du rebond de la construction dans le secteur privé. Au deuxième trimestre clos le 30 juin, ses revenus ont crû de 22 % et son bénéfice d'exploitation, de 49 %, par rapport à la période correspondante de 2008. L'entreprise entend réaliser des acquisitions afin de devenir un constructeur pancanadien.
Potentiel
> Son carnet de commandes, qui lui assure seulement 12 mois de travail, est appelé à augmenter.
> Son titre est bon marché, puisqu'il s'échange à 4,4 fois le bénéfice prévu en 2009, abstraction faite de l'encaisse.
Risques
> Sa valeur boursière est modeste.
> Le secteur de la construction est très tributaire de l'économie.
Chiffres clés
Cours récent 8,80 $
Var. depuis un mois 18,3 %
Revenus (12 dern. mois) 558 M$
Valeur boursière 172 M$
Ratio cours-bén. (P. 2009) 8,6
rend. de Dividende 2,4 %