Malgré le rebond boursier, les fonds à revenu fixe sont plus populaires que jamais

Publié le 28/11/2009 à 00:00

Malgré le rebond boursier, les fonds à revenu fixe sont plus populaires que jamais

Publié le 28/11/2009 à 00:00

Par Denis Lalonde

Échaudés par la crise financière, de nombreux investisseurs ont réduit leur exposition aux marchés boursiers pour privilégier une approche plus prudente, ce qui a fait exploser la demande de produits obligataires, dont les fonds négociés en Bourse (FNB) à revenu fixe.

" Au 13 novembre, 67 % de tous les dépôts effectués depuis le début de l'année dans les FNB iShares ont été placés dans les produits obligataires ", dit Dominic D'Aoust, analyste principal, produits structurés, Groupe Conseil en portefeuilles, chez Valeurs mobilières Desjardins. Les fonds iShares détiennent 80 % de l'actif sous gestion dans l'industrie des FNB.

La popularité des produits obligataires a de quoi étonner, puisque l'indice S&P/TSX a progressé de 29 % depuis le début de l'année. " De nombreux investisseurs sont encore inquiets d'investir en Bourse, malgré la bonne tenue du S&P/TSX en 2009. La possibilité d'une récession à double creux (en W) est encore très présente, ce qui ne favorise en rien le retour du goût du risque ", affirme Heather Pelant, responsable des fonds iShares chez Barclays Global Investors Canada.

Selon Rajiv Silgardo, chef des fonds négociés en Bourse chez BMO Groupe financier, les FNB à revenu fixe sont populaires, car ils s'adressent aux investisseurs qui souhaitent préserver une partie de leur capital.

" Les investisseurs qui détenaient un portefeuille composé uniquement d'actions ont perdu 50 % de leur avoir, parfois davantage, durant la correction boursière qui s'est terminée en mars. Détenir des obligations leur aurait permis de réduire le risque ", dit-il.

Le risque des obligations de sociétés

Les FNB spécialisés dans les obligations de sociétés ont l'avantage d'épargner de longues heures de recherche aux investisseurs, ajoute M. D'Aoust. Il peut être très complexe et risqué de faire directement l'acquisition d'obligations de sociétés, souligne-t-il.

" Les épargnants ne doivent pas se contenter de lire le prospectus d'une émission, dit-il. Ils doivent connaître la société sous toutes ses coutures, de même que ses concurrentes, avant d'y risquer leur épargne. Car en cas de faillite, les investisseurs peuvent tout perdre. De plus, même si tout va bien, les marchés obligataires sont parfois peu liquides, ce qui peut compliquer la vente d'une position. "

Un FNB bénéficie de la liquidité du marché boursier et ses gestionnaires fournissent un compte rendu quotidien des actifs qu'il détient. Les FNB obligataires aident à réduire le risque en offrant un panier diversifié d'obligations de sociétés ou gouvernementales.

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