Les obligations canadiennes ont un avenir prometteur

Publié le 25/07/2012 à 09:52

Les obligations canadiennes ont un avenir prometteur

Publié le 25/07/2012 à 09:52

Le vieil adage « lorsqu’on se regarde, on se désole, et quand on se compare, on se console » est particulièrement vrai dans le cas des obligations canadiennes, selon les économistes de Desjardins.

« À l'heure où les investisseurs globaux se soucient non pas du rendement du capital, mais plutôt du retour du capital, les obligations canadiennes présentent une option des plus intéressantes », écrit Jimmy Jean, économiste principal chez Desjardins.

En effet, alors que plusieurs signes dénotent une fuite des capitaux en provenance de l'Europe, la demande est « extrêmement élevée » pour la dette de pays jugés sûrs. D'autant plus que l'abaissement par Moody's de la perspective sur la note de l'Allemagne, du Luxembourg et des Pays-Bas, rend la situation encore plus précaire sur le marché de la dette souveraine.

Le Canada apparaît comme un abri sûr dans la tempête puisque les finances publiques fédérales sont relativement saines, l'économie canadienne progresse lentement, mais sûrement, et son marché de l'emploi est l'un des plus résilients au monde. De plus, le Canada est l'un des seuls pays développés où la politique monétaire s'effectue dans un cadre conventionnel et on s'attend à ce que la Banque du Canada soit parmi les premières à resserrer ses taux.

« Cette perspective soutient d'ailleurs à la hausse les anticipations des étrangers face à l'évolution du dollar canadien par rapport aux grandes devises, notamment l'euro, et contribue à la demande d'investissement en titres canadiens, d'autant plus que ceux-ci offrent un rendement de coupon relativement attrayant, surtout sur le marché monétaire », souligne Jimmy Jean.

Une remontée éventuelle des taux pourrait mettre de la pression à la baisse sur les obligations canadiennes, toutefois, cet effet serait compensé en partie par la réduction des montants émis durant les prochaines années par le gouvernement fédéral puisque le retour prévu à l'équilibre budgétaire en 2015 allégera les besoins de financement du Canada.

« L'effet de rareté, combiné à la perception positive du contexte économique et fiscal canadien, pourrait donc favoriser la performance des obligations canadiennes par rapport à plusieurs pays dans les prochaines années », conclut Jimmy Jean.

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