Cinq titres à surveiller (4 juillet)

Publié le 03/07/2009 à 00:00

Cinq titres à surveiller (4 juillet)

Publié le 03/07/2009 à 00:00

5N Plus

5N Plus a prolongé d'un an l'entente d'approvisionnement de métaux spécialisés avec son principal client, First Solar. Ce contrat, qui prendra fin en 2013, prévoit que l'américaine First Solar haussera de 50 % les quantités prescrites minimales de tellurure qu'elle commandera à 5N Plus. Quoique positive, cette transaction réduira les marges bénéficiaires de 5N Plus, croit Rupert Merer, de la Financière Banque Nationale.

Financière Manuvie

André Hardy, de RBC Marchés des Capitaux, réduit de 40 %, à 1 $, ses prévisions de bénéfice par action de Manuvie pour le deuxième trimestre. Le rebond boursier ne sera pas aussi bénéfique que prévu parce que Manuvie accroît ses provisions pour s'adapter aux rendements plus faibles des obligations de société. John Reucassel, de BMO, croit que le renforcement du capital de Manuvie freinera ses rendements.

Jean Coutu (Groupe)

Jim Durran, de le Financière Banque Nationale, recommande de nouveau Jean Coutu et porte de 9,50 à 11 $ son cours cible. L'américaine Rite Aid, dont Jean Coutu a 28 % des actions, pourrait dégager ses premiers flux positifs en quatre ans en 2010, grâce entre autres à la réduction de coûts. Winston Lee, de Credit Suisse, prévoit que le bénéfice par action des activités canadiennes de Jean Coutu passera de 0,56 à 0,71 $ entre 2009 et 2011.

Kroger Co.

L'épicier américain bénéficie du fait que les gens vont mangent moins au restaurant et achètent plus de produits essentiels de marque maison. Kroger maintient ses prévisions d'une hausse de 5,7 % de son bénéfice en 2010. L'épicier gagne des parts de marché et gère bien ses coûts, note Meredith Adler, analyste chez Barclays Capital. Elle estime que le titre peut s'apprécier de 28 % pour atteindre 28 $ US d'ici un an.

Quebecor

L'action de Quebecor peut encore s'apprécier, même si elle a rebondi de 11 % depuis l'échec de l'offre d'achat de la société sur le Canadien de Montréal. Adam Shine, de la Financière Banque Nationale, estime que l'action pourrait atteindre 23,50 $ d'ici un an, puisque Quebecor ne dépensera pas des centaines de millions pour acheter l'équipe de hockey en même temps qu'elle investit 800 millions de dollars dans la mise en place du service de téléphonie sans fil de Vidéotron d'ici 2010.


À DÉCOUVRIR
Acquisition stratégique pour Davis + Henderson

L'acquisition de Resolve Business Outsourcing Income Fund fera du fournisseur canadien de chèques Davis + Henderson (Tor., DHF.UN) le principal fournisseur de services administratifs aux institutions financières, tout en diversifiant ses sources de revenu.

Resolve administre 95 % des demandes de prêts étudiants au Canada et est la plus importante firme de recherche de titres de propriété au pays. La transaction, évaluée à 115 millions de dollars, fera passer de 80 à 45 % la proportion des revenus que Davis + Henderson tire de l'impression de chèques.

La fiducie continuera d'augmenter ses revenus de 3 à 5 % à long terme et gonflera les fonds autogénérés qui servent à verser ses distributions, disent les analystes Phil Hardie, de Scotia Capitaux, et Damir Gunja, de TD Newcrest.

Potentiel

> Ses activités requièrent peu de dépenses en capital et fournissent des fonds autogénérés réguliers.
> L'achat de Resolve facilitera la vente croisée de différents services.

Risques
> Les paiements électroniques réduisent la demande de chèques.
> Son bénéfice deviendra imposable en janvier 2011.


ZOOM
Les banques en perte de vitesse


L'envol des cours boursiers des banques canadiennes depuis le début de l'année pourrait s'essouffler, parce que celles-ci perdront l'une de leurs principales sources de croissance au cours des prochains trimestres.

Les cours des banques ont grimpé de 36 % depuis le début de 2009, soit 20 points de pourcentage de plus que le S&P/TSX, grâce aux bons résultats affichés au cours des deux premiers trimestres de leur exercice.

Or, la hausse plus marquée que prévu des bénéfices provenait en grande partie du bond exceptionnel de leurs revenus de négociation, un phénomène qui s'estompera. En effet, la stabilisation des marchés financiers réduit les occasions pour les négociateurs des banques de profiter d'importants écarts entre le prix offert et le prix demandé pour les actions et les obligations par les investisseurs, explique Mario Mendonca, analyste chez Genuity Capital.

Au premier trimestre clos en janvier, les revenus de négociation ont explosé de 195 % par rapport à la période correspondante l'an dernier et ont fourni aux banques 16 % de leurs revenus. Au deuxième trimestre clos en avril, ces revenus ont doublé et ont compté pour 14 % des revenus des banques. M. Mendonca prévoit que cette proportion diminuera à 11 % en seconde moitié d'année, ce qui reste supérieur à la moyenne de 7 ou 8 % observée depuis six ans.


SUR L'ÉCRAN RADAR

Nouveaux sommets1

> Coventree (Tor., COF, 4,30 $) : L'émetteur de papier commercial adossé à des actifs regagne la faveur des spéculateurs.
> Glentel (Tor., GLN, 12,13 $) : Le bénéfice net de l'exploitant des magasins La Cabine téléphonique a été multiplié par 10 à son premier trimestre 2009.
> Watson Pharma (NY, WPI, 33,55 $ US) : La société a reçu le feu vert pour commercialiser une version générique de la " pilule du lendemain ".

Nouveaux bas1

> Brick Group Income Fund (Tor., BRK.UN, 0,64 $) : La levée de capitaux réalisée par le détaillant de meubles ne semble pas rassurer les investisseurs.
> Callaway Golf (NY, ELY, 5,01 $) : Le fabricant d'équipement de golf a réduit son dividende de 86 % après de piètres résultats trimestriels.

1 Sommets et bas des 52 dernières semaines, en date du 26-06-2009.





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