15 grands patrons vous donnent l'heure juste

Publié le 15/05/2009 à 00:00

15 grands patrons vous donnent l'heure juste

Publié le 15/05/2009 à 00:00

Par Les Affaires

La rédaction du journal Les Affaires a parcouru les documents publiés au cours des dernières semaines par une centaine d'entreprises canadiennes et américaines pour vous livrer les plus percutants de ces messages.

Voici donc 15 citations susceptibles d'influencer votre façon d'investir ou de gérer votre entreprise.

« Les nuages qui planent sur l'économie mondiale jettent partout leur ombre, mais lorsque les enfants d'aujourd'hui auront atteint l'âge adulte, le souvenir de cette récession se sera effacé. Cependant, les technologies que nous aurons créées entre-temps détermineront leur mode de vie. »

- Sergei Brin, cofondateur et président, technologie, du géant Internet Google

« Loblaw a également essuyé quelques revers. Notamment des processus complexes et des systèmes inadéquats ontentraîné des charges de travail excessives et trop d'erreurs. La société n'est pas encore l'organisation de vente efficace qu'elle devrait être. »

-Galen G. Weston, président du conseil de l'épicier Loblaw

« Malgré les difficultés de 2008, nous continuons de croire dans le dynamisme, l'ingéniosité, l'éthique du travail, la créativité et l'adaptabilité des travailleurs américains. Nous sommes capitalistes et fiers de l'être. Nous sommes américains avant d'être banquiers. Nous sommes optimistes à long terme (...) Nous croyons que notre pays peut apprendre de ses erreurs et, mieux que tout autre, rebondir après le creux d'un cycle économique. »

- John G. Stumpf, président et chef de la direction de la financière Wells Fargo

« Nous avons gardé la tête froide pendant l'euphorie du boom des produits de base en choisissant de maintenir un bilan sain et de produire des bénéfces pour nos actionnaires plutôt que de chercher à réaliser des acquisitions pendant que les évaluations étaient ''soufflées''. Dans la conjoncture récessionniste actuelle, Cameco n'aura pas à prendre de mesures radicales ni à céder une avance chèrement gagnée, contrairement à ce que nombre d'entreprises ont été forcées de faire. »

-Victor J. Zaleschuk, président du conseil de Cameco, producteur d'uranium et d'énergie nucléaire

« On ne doit pas chercher à obtenir l'approbation de quiconque quand on investit. En fait, elle est souvent contre-productive, parce qu'elle agitcomme un sédatif qui rend le cerveau moins ré-ceptif à de nouveaux faits ou à la remise en questionde conclusions antérieures. Méfiez-vous des activités d'investissement qui provoquent les applau-dissements; les plus brillantes transactions ne suscitent habituellement que des baillements. »

-Warren E. Buffett, président du conseil du conglomérat Berkshire Hathaway

« En cherchant à obtenir des résultats, on ramène les conversations aux points importants et on se débarrasse des excuses. Avez-vous fait votre travail, oui ou non ? »

- E. Hunter Harrison, pdg du transporteur ferroviaire Canadien National

« L'année 2009 nous semble hypothéquée par la sévérité de la récession qui fait rage. La direction demeure convaincue que, grâce à sa gestion efficace, au leadership qu'elle exerce sur le marché et à la solidité de sa structure financière, la société pourra continuer ses campagnes publicitaires agressives, même dans un marché plus difficile, et ainsi réaliser des résultats financiers supérieurs à ceux d'autres entreprises oeuvrant dans son secteur d'activité. »

- Yves Des Groseillers, président et chef de la direction du Groupe BMTC, propriétaire des chaînes Brault et Martineau et Ameublement Tanguay

« La vente d'actions que le vendeur ne détient même pas et qu'il ne peut livrer, dans le cas des ventes à découvert sans contrepartie [naked short selling], constitue un affront aux détenteurs d'actions, qui a pour effet de détruire la confiance. Dans l'ensemble, les discussions au sujet des ventes à découvert ne tiennent pas compte de ce fait. »

- Edward S. Lampert, pprésident du consei de Sears Holdings

« Nous aurions pu atteindre notre cible initiale de 20 % [de croissance du bénéfice] en agissant comme beaucoup d'entreprises en 2008, c'est-à-dire en éliminant notre contribution discrétionnaire à la caisse de retraite des employés, laquelle verse les prestations aux retraités de nos établissements des États-Unis. À une époque où plusieurs grandes entreprises risquent d'ébranler la loyauté du personnel en tentant de maximiser leur rentabilité à court terme et où la classe moyenne des États-Unis, qui travaille déjà fort, doit relever des dé. s encore plus grands, nous sommes convaincus que notre décision [de ne pas éliminer la contribution] portera fruit dans les années à venir grâce à la loyauté durable et au travail acharné de nos équipes. »

- Stephen P. MacMillan, président et chef de la direction de Stryker, chef de file de la fabrication de prothèses artificielles

« J'ai aussi appris quelque chose au sujet de mon pays. Je dirige une multinationale, mais je suis citoyen des États-Unis. L'idée, répandue depuis une trentaine d'années, que les États-Unis peuvent évoluer et, de chef de file des technologies et de la fabrication, devenir un chef de file des services, est complètement erronée, selon moi (...) En fait, nos entreprises, notre gouvernements et beaucoup de dirigeants locaux ont oublié ce sur quoi repose l'excellence d'un pays : la passion de l'innovation. »

- Jeffrey R. Immelt, président du conseil et chef de la direction du conglomérat industriel General Electric

« Nous avons besoin d'une réglementation plus évoluée afin que les principes consacrés que sont la sécurité, la stabilité et la transparence s'appliquent dans qui est devenu l'équivalent d'un casino du crédit. L'ensemble des intervenants du secteur doivent être mis à contribution. Les banques d'investissement, les fonds spéculatifs et d'autres instruments de placement  - qui sont responsables du boom de la titrisation - doivent être encadrés. »

-Robert G. Wilmers, président du conseil et chef de la direction, M&T Bank Corporation

« Nous sommes très heureux tant des frais engagés que des résultats obtenus grâce à l'adoption de la loi Sarbanes-Oxley : cette initiative a mis fin à la malhonnêteté, à la cupidité et à l'avarice dans le monde des affaires. N'est-ce pas formidable de pouvoir dicter l'honnêteté et l'intégrité par une loi ? »

-Peter J. Rose, président du conseil et chef de la direction, Expeditors International of Washington, spécialisée en logistique

« Nous craignons que le fait de viser une croissance plus rapide [que 15 %] de notre bénéfice pourrait compromettre l'excellence de notre service à la clientèle et nuire au maintien et au développement de notre culture d'entreprise. »

-Peter J. Blake, chef de la direction de Ritchie Bros. Auctioneers, spécialisée dans les enchères d'équipement industriel

« C'est un fait qu'on note plus facilement à mesure qu'on vieillit : les mouvements des tendances sont généralement excessifs, que ce soit vers le haut ou vers le bas. Cela est vrai des devises, des denrées et de la plupart des choses, y compris de l'hystérie collective. Après un mouvement excessif, les devises et les denrées subissent souvent une correction brutale, qui surprend même les prévisionnistes les plus brillants. »

Norman B. Keevil, président du conseil d'administration de la société minière Teck

« Le professionnalisme se mesure aussi à notre capacité d'apporter de manière soutenue une plus-value à nos actionnaires et, sur ce plan essentiel, notre rendement en 2008 n'a tout simplement pas été à la hauteur. Après 14 années de résultats records, je suis extrêmement peiné de terminer ma carrière sur un résultat aussi décevant. »

-Dominic D'Alessandro, président et chef de la direction de l'assureur Manuvie

 

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