La firme, qui compile mensuellement tous les cas de délaissements hypothécaires au Québec, soutient que leur nombre n'a cessé de croître depuis janvier 2008, et que pour février, une nouvelle pointe a été atteinte avec 864 délaissements.
Le président de GDL, Daniel Langlois estime que les pertes d'emplois demeurent la principale cause du non-paiement hypothécaire. Certaines régions semblent plus affectées par cette situation. Les plus fortes concentrations de saisies ont été observées à Laval et les Laurentides, suivi de Montréal et de la région de l'Outaouais.
M. Langlois hésite à tirer une conclusion de ces données qu'il juge peu rassurantes. Il anticipe tout de même un resserrement des critières d'admissibilité des prêteurs à l'égard des personnes qui tenteront d'obtenir un prêt, en raison du contexte économique fragilisé.
Les quelques chiffres qui s'accumulent déjà pour le mois mars semblent indiquer qu'un autre sommet risque d'être atteint.
Hausse du nombre de maisons saisies
Publié le 04/03/2009 à 00:00
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