Anne-France Goldwater : plaisirs de geek

Offert par Les affaires plus

Publié le 01/10/2015 à 12:00

Anne-France Goldwater : plaisirs de geek

Offert par Les affaires plus

Publié le 01/10/2015 à 12:00

Par Claudine Hébert

La bouillante avocate Anne-France Goldwater avoue son penchant pour les figurines de personnages de cinéma et les ordinateurs Apple.

Quels sont les achats qui vous allument ?

J'ai deux faiblesses. D'abord, je craque pour les outils informatiques. Dans mon cabinet, tout est à la fine pointe. Les 25 employés de la firme sont tous équipés des appareils les plus récents.

Et l'autre faiblesse ?

Ça a commencé quand j'avais 28 ans. J'ai acheté une figurine en céramique de La Belle et la Bête. C'était l'oeuvre d'un sculpteur italien, c'était magnifique. Depuis, je suis devenue une fanatique de tous ces articles liés au cinéma et à la télévision. Les murs et les bureaux de mon cabinet en sont remplis. Personnages de Star Wars, Kill Bill, Angry Birds... j'engloutis facilement 5 000 dollars par an pour acheter les masques, les casques et les figurines des principaux personnages de films et séries télévisées. Je possède même le crâne et l'avant-bras du Terminator, ainsi qu'une réplique de l'armure de Sandor Clegane, de Game of Thrones.

C'est facile à trouver ?

Internet aide beaucoup pour ce type d'achat. Mais la plupart du temps, je profite de mes escapades à New York ou à Los Angeles pour faire le plein de ces produits de collection.

Que considérez-vous comme votre meilleur investissement ?

Mes deux enfants et mes deux petits-enfants. À mes yeux, voilà l'investissement qui donne le meilleur rendement. C'est à eux que l'avenir appartient. Je ne comprends pas que les étudiants aient à sortir dans la rue pour lutter contre les hausses de frais de scolarité et à cumuler jusqu'à trois emplois pour payer leurs études. Leurs parents devraient les soutenir et faire les sacrifices nécessaires pour leur donner un coup de main.

Y a-t-il une dépense que vous regrettiez ?

En fait, ce n'est pas tant une dépense que je regrette, mais un achat qui m'est imposé : le logiciel Microsoft Office. Office est quasiment devenu la norme professionnelle. Ça me choque d'être aux prises avec un outil si distordu, et qui de surcroît n'est pas bien adapté au monde d'Apple. Quand je pense que je dépense une fortune pour subir de tels désagréments.

Qui s'occupe de vos investissements ?

Je confie la portion REER à mon conseiller financier. Pour la partie hors REER, soit la moitié de mes investissements, je m'en occupe personnellement. Je l'investis moi-même à la Bourse. Je veux apprendre de mes erreurs et de mes bons coups. J'investis essentiellement dans des titres américains pour lesquels je considère qu'il est plus facile de trouver de l'information. Je lis d'ailleurs beaucoup Bloomberg Businessweek et The Economist. J'aime négocier sur marge, mais je dois rester prudente pour éviter les investissements risqués. Et j'essaie de ne pas me laisser impressionner par les titres qui fluctuent en montagnes russes.

Enfin, avez-vous un truc pour économiser ?

Ça demande de la discipline. Évidemment, qui suis-je pour parler de discipline ? Si j'en avais, je porterais des vêtements de taille 4 ! Cela dit, je crois aux retraits automatisés mensuels pour mon REER et mes investissements hors REER. À mon avis, c'est le meilleur moyen de mettre de l'argent de côté. J'ai également un autre principe. Si plus de 10 % du salaire mensuel sert à payer des dettes autres que l'hypothèque, il faut impérativement mettre un frein aux voyages, aux restaurants, et rembourser ce qui est dû.

À la une

Compétitivité: Biden pourrait aider nos entreprises

26/04/2024 | François Normand

ANALYSE. S'il est réélu, Biden veut porter le taux d'impôt des sociétés de 21 à 28%, alors qu'il est de 15% au Canada.

Et si les Américains changeaient d’avis?

26/04/2024 | John Plassard

EXPERT INVITÉ. Environ 4 électeurs sur 10 âgés de 18 à 34 ans déclarent qu’ils pourraient changer leur vote.

L’inflation rebondit en mars aux États-Unis

Mis à jour le 26/04/2024 | AFP

L’inflation est repartie à la hausse en mars aux États-Unis, à 2,7% sur un an contre 2,5% en février.