[Photomontage : Josée Noiseux]
Tor., RY, 53,89 $
Cours cible à la fin de 2011 : 62 $
Valeur boursière : 73,5 G$
Bénéfice par action prévu en 2011 : 4,27 $
Ratio cours-bénéfice prévu en 2011 : 12,3
+ 18 % Gain potentiel (- 7,2 % en 2010)
Le titre de la plus importante banque du pays, Banque Royale, a de bonnes chances de se ressaisir en Bourse après avoir été puni, en raison d'une longue série de résultats inférieurs aux attentes.
" Son titre bénéficiera du phénomène de rattrapage typique des banques. Quand une banque tire de l'arrière sur ses semblables, ses dirigeants apportent des correctifs, dont des suppressions de coûts. Cela prépare généralement le terrain à une éventuelle amélioration des résultats. Chacune a son petit cycle de ratés et de reprises ", explique André Chabot, président de Triasima.
On peut aussi s'attendre à de meilleurs revenus, grâce à l'effet qu'aura la hausse boursière sur la négociation de titres et sur les activités de financement des entreprises. La reprise économique américaine diminuera aussi le besoin de comptabiliser des réserves à des fins de mauvaises créances.
Le titre de la Banque Royale a le potentiel de procurer un rendement total de plus de 20 % d'ici un an, y compris le dividende de 3,8 %. " Il ne faut pas oublier que l'action de la Banque Royale valait 62 $ il y a à peine neuf mois ", précise M. Chabot.
Le gestionnaire juge tout de même plus prudent d'attendre avant d'ajouter le titre à son portefeuille. " Je préfère payer 55 $ plutôt que 52 $, une fois que les indicateurs confirmeront que le revirement est bien enclenché. Il sera notamment important que le premier trimestre de 2011 ne déçoive pas encore ", dit-il.
