Quand le moment est venu de relancer les activités, l'aménagement de l'usine a été entièrement revu.
«D'une superficie de 16 000 pi2, elle est plus petite que la précédente, mais elle est bien mieux aménagée et plus moderne, si bien qu'on a gagné en efficacité, en productivité et on a réduit les frais énergétiques de beaucoup : on a baissé d'un tiers notre facture de chauffage», explique Daniel Bergeron.
Ça a aussi été l'occasion de revoir la chaîne de production et de l'adapter aux petites commandes. Un atout qui s'avère stratégique aujourd'hui, en raison de l'évolution que connaît le marché. «Nos atouts sont notre rapidité d'exécution et la personnalisation : nous offrons 20 choix de poignées, une vaste gamme de couleurs et de tissus», poursuit le directeur général de Meubles JLM.
Résultat : aujourd'hui, non seulement l'entreprise a retrouvé les parts de marché perdues, mais elle est en train de dépasser ses résultats précédents, dit M. Bergeron.
Ce n'était pas gagné : le sous-secteur des meubles de chambre à coucher a été l'un des plus touchés par la crise, les consommateurs faisant désormais passer cet achat après celui des meubles de salon et de salle à manger.