(Photo: Bloomberg)
Wall Street a débuté la séance sans direction jeudi, hésitant après des chiffres contrastés en provenance de Chine et d'Europe et l'annonce d'une hausse des inscriptions au chômage aux États-Unis: le Dow Jones était quasi stable tandis que le Nasdaq grappillait 0,23%.
Peu après l'ouverture, le Dow Jones cédait 0,13 point à 16 532,93 points et le Nasdaq, à dominante technologique, grignotait 9,68 points à 4 141,21 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 avançait de 0,10% ou 1,80 point, à 1 889,83 points.
De son côté, la bourse de Toronto enregistrait des gains en début de journée. L'indice S&P/TSX gagnait 53,18 points à 14 703,04. La devise canadienne était stable à 91,62 cents US.
Le prix du baril de pétrole brut augmentait de trois cents US pour atteindre 104,10 $ US.
La Bourse de New York avait nettement rebondi la veille, revigorée par le ton jugé accommodant des minutes d'une réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) et par leur regard relativement optimiste sur l'économie américaine: le Dow Jones avait gagné 0,97% à 16 533,06 points et le Nasdaq 0,85% à 4 131,54 points.
«Le marché fait preuve de sentiments partagés dans le sillage d'indicateurs mitigés publiés en Chine et dans la zone euro», remarquait Patrick O'Hare de Briefing.com.
La production manufacturière chinoise a en effet de nouveau reculé en mai, mais cette contraction était la plus faible depuis cinq mois, selon un indicateur provisoire publié jeudi par la banque HSBC.
La croissance de l'activité privée dans la zone euro a de son côté très légèrement ralenti en mai dans un environnement marqué par des pressions déflationnistes, a indiqué le cabinet Markit.
Aux États-Unis, l'indicateur du jour n'était pas beaucoup plus enthousiasmant: les inscriptions hebdomadaires au chômage, qui avaient atteint un plus bas en sept ans la semaine précédente, ont augmenté davantage qu'attendu au cours de la semaine close le 17 mai.
«Cela suggère que le fort recul de la semaine précédente était plus dû à une volatilité de saison qu'à un revirement important», estimait Patrick O'Hare.
Le marché obligataire évoluait aussi sur une note hésitante. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans progressait à 2,541% contre 2,537% mercredi soir, et celui à 30 ans reculait à 3,413% contre 3,418% la veille.
