Les marchés en action: Thomas O'Gorman, premier vice-président, titres à revenu fixe, Placements Franklin Templeton


Édition du 15 Février 2014

Les marchés en action: Thomas O'Gorman, premier vice-président, titres à revenu fixe, Placements Franklin Templeton


Édition du 15 Février 2014

Par Stéphane Rolland

Thomas O’Gorman est premier vice-président, titres à revenu fixe, Placements Franklin Templeton, à Calgary, depuis 2010

D'un côté, les obligations sont présentées comme un outil pour réduire la volatilité d'un portefeuille, selon l'âge et la tolérance au risque. De l'autre, l'éventualité d'une hausse des taux d'intérêt exercera une pression sur les titres à revenu fixe au moment où la génération des baby-boomers accède massivement à la retraite. Doit-on toujours accorder le même rôle aux obligations ?

Je crois que oui. Les obligations ont toujours leur rôle de protection contre la volatilité. On l'a vu en janvier. Les marchés boursiers ont été plus volatils. L'indice obligataire DEX a progressé de 2,6 %, tandis que le S&P 500 a perdu 3,5 % et que le S&P/TSX a avancé de 0,8 %. De plus, toutes les obligations ne sont pas égales devant le risque d'augmentation des taux d'intérêt. Un gestionnaire actif peut trouver des occasions de générer du rendement.

Comment peut-on composer avec ce risque ?

Les titres à court terme sont moins volatils. Les obligations à haut rendement, pour leur part, sont également moins sensibles à la variation des taux d'intérêt, car la distribution plus élevée offre un coussin pour absorber un resserrement du crédit. Les titres à taux variables sont aussi une avenue pour se protéger et profiter d'une augmentation des taux.

Quelles obligations sont attrayantes en ce moment ?

Il y a un bon écart de rendement entre les obligations des sociétés d'assurance et les obligations gouvernementales. De plus, des taux d'intérêt plus élevés seraient favorables aux assureurs. Notons que le secteur financier représente près de 50 % des obligations de sociétés canadiennes. En excluant ce secteur ainsi que celui des télécommunications et de l'énergie, il ne reste plus grand-chose. Nous allons donc aux États-Unis pour trouver des titres de dette dans le secteur industriel.

Quels titres évitez-vous ?

Nous accordons une place moindre aux obligations du gouvernement du Canada dans nos portefeuilles. Ce sont les plus sensibles à la variation des taux d'intérêt. Nous préférons les obligations des municipalités et des provinces qui offrent un meilleur rendement de la distribution, ce qui en réduit la volatilité.

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