«Les marchés canadiens profitent de la stabilisation des marchés américains. Les taux interbancaires (taux auquel les banques se prêtent des devises entre elles) sont à 0,5%, ce qui est excessivement bas», raconte Jean-René Ouellet, analyste financier chez Valeurs mobilières Desjardins.

Ce dernier explique que plus ce taux est bas, plus il est facile pour les banques de rentabiliser leurs emprunts. «En ce moment, des prêts à 1% ou 2% peuvent être rentables. Cela a profité aux banques, mais surtout aux assureurs comme Manuvie ou Sun Life», dit-il.

Le dollar canadien a grimpé de 0,16 cent à 92,50 cents américains.

De leur côté, les marchés américains ont été partagés entre les résultats financiers mitigés d’Aetna, de Radio Shack et de Verizon et le bond de 11% des ventes de maisons neuves en juin. «C’est la plus importante hausse mensuelle en huit ans. Il s’agit là d’un autre signe de la stabilisation du marché immobilier américain», soutient Jean-René Ouellet.

Les ventes de logements neufs ont progressé de 11%, à 384 000 unités, de mai à juin, aux États-Unis, selon le département du Commerce. Mais si l'on compare avec juin 2008, là, la baisse est de 21,3%...

Le prix médian des ventes de logements neufs a baissé de 6% en juin par rapport au mois de mai, et de 12% par rapport à juin 2008, pour s'établir à 206 200 dollars américains. Quant au stock de logements neufs à vendre, il s'établissait à 281 000 unités, soit le niveau le plus bas depuis 1998.

Le marché des obligations sera par ailleurs très actif cette semaine avec la mise à l’encan de 115 milliards de dollars de bons du trésor américain.

À New York, le Dow Jones a clôturé la séance sur un gain de 15 points (0,17%) à 9 108, le S&P/500 a gagné 3 points (0,3%) à 982 et le Nasdaq a avancé de 2 points (0,1%) à 1 967.

Le prix du baril de pétrole brut pour livraison en septembre a grimpé de 33 cents à 68,38 dollars américains.