Les marchés : les résultats des entreprises ravivent l'optimisme

Publié le 22/07/2010 à 16:20, mis à jour le 22/07/2010 à 17:11

Les marchés : les résultats des entreprises ravivent l'optimisme

Publié le 22/07/2010 à 16:20, mis à jour le 22/07/2010 à 17:11

Par Mathieu Lavallée

Photo : Bloomberg

Stimulés par les bons résultats de nombreuses entreprises américaines, les marchés nord-américains ont terminé en forte hausse jeudi, ce qui efface les pertes enregistrées la veille.

Le président de la Réserve fédérale américaine avait alors semé le doute dans l’esprit des investisseurs lors d’un discours devant le Congrès américain.

Les bons résultats annoncés par Caterpillar, 3M et AT&T ont redonné du tonus aux indices des Bourses de New York et de Toronto.

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À Toronto, le S&P/TSX a gagné 154,4 points, à 11 668 points. Au même moment, le Dow Jones a avancé de 201,8 points, à 10 322,3 points.

Le Nasdaq de son côté a grimpé de 58,6 points, à 2246 points, pendant que le S&P 500 est monté de 24,1 points, à 1094 points.

Le baril de pétrole a flambé, en s’appréciant de 2,51 $, à 79,07 $ US. L’once d’or a reculé de 2,90$, à 1 194,70 $ US.

Le huard a pris de la valeur face au dollar américain en gagnant 0,94 cent US, à 96,26 cents US.

Après l’annonce d’une surenchère par Couche-Tard pour l’acquisition de l’ensemble des actions en circulations de Casey’s à 36,75 $ US par action, le titre de la bannière du Midwest a monté de 0,6%, ou 0,20 $ US, à 36,21 $ US, à la Bourse du Nasdaq.

L’action de Couche-Tard a gagné 15 cents, ou 0,7%, à 21,46$.

Pour Carlos Leitao, économiste en chef à la Banque Laurentienne, les marchés traversent une période de nervosité où la moindre nouvelle suffit à changer l’état d’esprit des investisseurs. «Une nouvelle suffit à entraîner un regain d’appétit pour le risque, et vice versa», explique-t-il.

Aujourd’hui, les bons résultats des entreprises ont suffi à faire oublier le pessimisme qui a suivi le témoignage de M. Bernanke hier, selon ce qu’avance M. Leitao.

Nervosité

De façon plus générale, l’économiste en chef de la Banque Laurentienne juge encore improbable le scénario d’une nouvelle récession dont font état certains stratèges.

«Un ralentissement de la croissance au deuxième trimestre était prévisible compte tenu de la nature et de la gravité de la crise que nous avons traversée. Ce n’est pas une reprise comme les autres parce que ce n’était pas une récession comme les autres», a-t-il mentionné.

Avec Jean-François Cloutier.

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