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Les marchés nord-américains ont plongé vers ce qui est devenu une correction boursière jeudi, les investisseurs devenant de plus en plus nerveux face à la santé économique de la zone euro et devant la grande instabilité que présente la monnaie unique du vieux continent.
En fait, certains des indices ont déjà perdu plus de 10 % depuis leur plus récent sommet.
La mésentente qui semble régner entre les gouvernements de l’Europe sème la crainte sur les marchés quant aux véritables effets que pourront avoir les efforts déployés pour résoudre la crise de l’endettement des États européens.
C’est sans compter qu’aux États-Unis, le nombre demandes de chômage a été plus élevé que prévu la semaine dernière, jetant de l’huile sur le feu à la Bourse de New York.
La dégringolade des indices a pesé lourd sur le dollar canadien, qui est maintenant retournée sous la barre des 94 cents US, et le pétrole a plongé momentanément sous la barre des 65 dollars US, un creux qu’il n’avait pas atteint depuis juillet 2009.
À Toronto, le S&P/TSX a perdu 259,82 points, à 11 405,95 points.
Le Dow Jones a lâché quant à lui un impressionnant 376,36 points, à 10 068,01 points. Le Nasdaq a chuté de 94,36 points, à 2 204,01 points, et le S&P 500 quant à lui a baissé de 43,46 points, à 1 071,59 points.
Le huard a piqué du nez, perdant 2,26 cents US, à 93,54 cents US.
Le pétrole a baissé de 2,41 dollars US, pour se retrouver à 70,07 dollars US.
L’or a également déboulé la pente, avec une chute de 10,40 dollars US, à 1 182,70 dollars US.
Bourse européenne
À l’ouverture des marchés, les principaux indices européens étaient principalement stables avant de chuter en début d’après-midi. Les investisseurs sont inquiets de l’interdiction allemande de vendre certains produits financiers hautement spéculatifs.
Le CAC à Paris a perdu 2,35%, le Footsie 100 à Londres 1,6%% et le DAX à Francfort 1,80%. En Asie, les marchés ont suivi la vague baissière observée en Amérique du Nord et en Europe hier. Le Nikkei à Tokyo a perdu 1,54% à la fermeture des marchés.
Avec PC et le Globe and Mail.