Photo : Bloomberg
Les bourses nord-américaines terminent le mois de juillet sur une note positive en ayant rattrapé le terrain perdu par les inquiétudes européennes à la fin du mois de juin d’autant que certains indices ont renversé une tendance négative déclenchée ce vendredi.
Depuis les sommets atteints en avril, les indices ont remonté approximativement la moitié de la pente. La progression s’est effectuée sur fond de nervosité, entre une saison des résultats qui a été somme toute positive, et des données économiques qui ont entretenu un certain niveau d’inquiétude.
Mais pour Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles de BMO Marchés des capitaux, les investisseurs ont peut-être trop insisté sur les éléments moins encourageants annoncés au courant du mois.
« Environ 80 % des sociétés ont mieux fait que les attentes, tant d’un côté que de l’autre de la frontière, et les secteurs primaire et secondaire ont très bien fait. Ça augure bien pour le secteur tertiaire », a-t-il observé quelque temps avant la fermeture de la séance.
Quelques questionnements ont créé des moments de panique ajoute-t-il – le dernier en liste étant causé par une croissance du PIB plus faible que prévu aux États-Unis –, mais le calme est toujours revenu, entre autres avec des signes encourageants provenant de l’Europe.
Pour la dernière séance de la semaine, la Bourse de Toronto a terminé en baisse, peinant avant le fil d’arrivée à rattraper les pertes encaissées le matin. Du côté américain, les indices à New York sont pratiquement revenus au point de départ.
Le S&P TSX a reculé de 20,48 points à 11 708,16 points.
À New York, le Dow Jones a perdu 1,22 point à 10 465,94 points. Le Nasdaq a avancé de 3,01 points à 2 254,70 points, et le S&P 500 a gagné à peine 0,07 point à 1 101,60 points.
Le baril de pétrole a continué sur sa lancée d’hier, progressant de 0,59 $ à 78,95 $ US. L’once d’or a grimé de 13,30 $ à 1 181,70 $US.
Le dollar canadien a gagné 0,75 cent, à 97,28 cents US.
Le ralentissement de la croissance économique aux États-Unis a lancé les bourses dans le rouge à l’ouverture, mais le repli des indices est resté modeste. C’est que de meilleures données que prévues ont été annoncées du côté du secteur manufacturier et de la confiance des consommateurs, ce qui a ralenti le mouvement à la baisse.
Pendant ce temps, la devise canadienne a continué de s’apprécier face au dollar américain, grâce à des spéculations sur une prochaine hausse du taux directeur de la Banque du Canada.
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