L'optimisme de la veille semble s'estomper. Photo : Bloomberg.
Les marchés nord-américains ont stagné toute la journée, à la suite de statistiques pouvant faire douter de l'amélioration de l'état de santé de l'économie américaine.
À 16h, le S&P/TSX de la Bourse de Toronto croissait de 21 points, à 11 888 points. À Wall Street, le Dow Jones reculait de 12 points, à 10 572 points, le S&P500 croissait de 4 points, à 1 137 points, et le Nasdaq de 0 point, à 2 309 points.
Les promesses de ventes de logements s'effondrent
Cette valse-hésitation peut s'expliquer par des statistiques mi-figue, mi-raisin. Par exemple, l'indice des promesses de ventes de logements ont plongé de 16 points, à 96, en glissement mensuel, en novembre aux États-Unis, selon la National Association of Realtors (Nar). Cette dégringolade provient probablement du fait que les crédits fiscaux accordés par l'administration Obama pour soutenir le secteur de l'immobilier devaient expirer à la fin du mois de novembre, et n'ont été prorogés qu'à la dernière minute.
Pour cette raison, Lawrence Yun, économiste, de la Nar, préfère mettre l'accent sur une autre donnée: la progression de l'indice de 15,5 points en novembre en glissement annuel. «Nous nous attendons à une nouvelle flambée de l'indice durant le printemps de 2010», dit-il, en soulignant qu'elle surviendrait alors juste avant l'expiration de l'aide fédérale, qui doit maintenant expirer à la fin du mois de juin prochain.
Par ailleurs, les commandes industrielles américaines ont crû en novembre de 1,1%, à 365,3 milliards de dollars américains, selon le département du Commerce. C'est une évolution plus soutenue que celle à laquelle s'attendaient la plupart des analystes américains.
Les commandes de biens durables ont augmenté ce mois-là de 0,2%. Et celles de biens non-durables, de 1,8%. De leur côté, les livraisons ont progressé de 1%, et les stocks, de 0,2%, en glissement mensuel.
«Certes, le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis a crû durant le dernier semestre de manière significative. Mais maintenant, tout le monde se demande si cette progression ve se poursuivre...», dit Noman Ali, directeur, actions américaines, de MFC Global Investment Management, à Toronto.
Le pétrole frôle les 82 $ US
En fin de journée, le baril de pétrole brut s'échangeait à New York contre 81,88 dollars américains, sans variation notable par rapport à la clôture de la veille.
Idem, la valeur de l'once d'or n'a pas fluctué, à 1 119 dollars américains.
Quant au dollar canadien, il valait 96,18 cents américains, soit la même chose que la veille. En fait, le billet vert a enregistré un recul notable par rapport au yen et à l'euro, et ce vraisemblablement parce que de plus en plus d'investisseurs misent sur une prochaine hausse des principaux taux directeurs de la Réserve fédérale.
Avec Bloomberg.
