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Les marchés nord-américains ont été encore une fois affectés par les craintes concernant la solidité de la reprise économique aux États-Unis et par la crise de la dette de certains pays européens.
À Toronto, le S&P/TSX a été plombé par les titres des financières elles-mêmes affectées par les répercutions de la crise financière qui afflige la Grèce et certains de ses voisins. C’est que les craintes entourant la dette souveraine de la zone euro refont surface et affligent le moral des investisseurs.
«Les investisseurs semblent craindre que la contagion des problèmes venant de l’Europe sera plus longue que prévu », affirme Barry Schwartz, gestionnaire de fonds chez Baskin Financial Services de Toronto. «C'est un marché nerveux, et les investisseurs sont encore traumatisés de la crise de 2008», a-t-il affirmé à Bloomberg. Il faut dire que l'effondrement du marché hypothécaire aux États-Unis a déclenché un plongeon 49% du S&P/TSX en cinq mois environ.
Le TSX a reculé de 142 points, ou 1,21 %, à 11 665 points.
Le dollar canadien a terminé la journée à 95,85 cents US en milieu d'après-midi, en baisse de 0,35 cent.
À Wall Street, les investisseurs doutent de la solidité de la reprise économique, même si les chiffres des inscriptions au chômage se sont révélés meilleurs qu’anticipés. Les entreprises ont par ailleurs commandé plus de biens durables en mai et le rythme des mises à pied a ralenti la semaine dernière aux États-Unis, de nouvelles indications que l'économie prend graduellement du mieux.
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L'indice Dow Jones a perdu 1,60 % à 10 133 points tandis que le Standard & Poor's 500 a cédé 1,83 % à 1072 points et le Nasdaq 1,73 % à 2215 points.
De son côté, le pétrole a clôturé la séance à 76,18 $ US le baril en baisse de 17 cents US, alors que l’or a pris 5,80 $ US à 1240 $ US l’once.
Embellie boursière d’ici la fin 2010?
Une enquête de l’agence Reuters révèle que les stratèges boursiers estiment que les principaux indices internationaux finiront l'année 2010 à un niveau plus élevé que ce que l’on peut observer aujourd’hui.
Selon la médiane des estimations de plus de 300 experts, le deuxième semestre de l'année devrait se montrer plus favorable, malgré les craintes d'un ralentissement de la reprise économique.
Les prévisions sur un an estiment que les places des marchés émergents devraient enregistrer une croissante plus rapide que celle des marchés développés.
Contrairement à ce que prédisait la précédente enquête de l’agence, la plupart des marchés financiers devraient finir le premier semestre en baisse.
Avec Bloomberg et Reuters.
