Les marchés : l'Europe revient hanter les investisseurs

Publié le 09/06/2010 à 16:32

Les marchés : l'Europe revient hanter les investisseurs

Publié le 09/06/2010 à 16:32

Par lesaffaires.com

Photo : Bloomberg

Les places boursières nord-américaines ont terminé en baisse mercredi, après avoir passé une bonne partie de la journée en territoire positif. Des inquiétudes par rapport à l’Europe semblent avoir eu le dessus sur l’optimisme qu’avaient suscité des statistiques sur les exportations chinoises parues ce matin.

À Toronto, le S&P/TSX a perdu de 66,5 points, à 11 450 points. Aux Etats-Unis, le Dow Jones a perdu 40,7 points, à 9899 points.

Le Nasdaq a baissé de 11,7 points, à 2159 points, et le S&P 500 a perdu 6,3 points, à 1056 points.

Le baril de pétrole a pris 1,78 dollars US, à 73,77 dollars US, et l’once d’or a baissé de 10,90 dollars US, à 1234,70 dollars US.

La devise canadienne de son côté a poursuivi sur sa lancée de la veille, gagnant 0,32 cent US, à 95,78 cents US.

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En Europe, les marchés ont pris du gallon en réaction aux gains de la veille à New York.

En milieu d’après-midi, le FTSE de Londres avait gagné 0,89 % et le DAX de Francfort avait pris 1,93 %. Le CAC de Paris était en hausse de 1,65 %.

Au Japon, le Nikkei a perdu 1,04 % à la fermeture des marchés mercredi. Les investisseurs du pays du Soleil levant sont toujours préoccupés par la dette souveraine de plusieurs pays du vieux continent.

La Chine inspire, l’Europe inquiète

Pour Raquel Castiel, vice-présidente et gestionnaire de portefeuille chez Investissement Standard Life, l’optimisme observé en début de journée sur les marchés nord-américains s’expliquait surtout par les données encourageantes sur les exportations chinoises, qui ont été plus fortes que prévu.

Le secteur des ressources en a profité, lui dont la performance est liée à la demande dans les pays émergents.

L’annonce du président de la Fed, Ben Bernanke, selon laquelle les taux d’intérêt demeureraient inchangés tant que la reprise ne se sera pas confirmée dans l’économie réelle, a aussi plu aux investisseurs, selon la gestionnaire.

Il semble toutefois qu’en fin de journée ces deux nouvelles n’arrivaient plus à apaiser les craintes des investisseurs, qui s’inquiètent ces jours-ci de la situation en Europe où les États subissant de fortes pressions financières se multiplient sans cesse.

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