Photo : Bloomberg
Les bourses nord-américaines ont connu une journée positive mercredi grâce à une situation plus encourageante que prévu du côté de la création d’emplois aux États-Unis, mais la séance a tout de même été marquée par quelques moments d’hésitations.
L’indice de production non manufacturier a également fait mieux que prévu, ajoutant ainsi au retour d’un optimisme modéré.
À Toronto, le S&P/TSX s’est retrouvé à 11 845,05 points, en hausse de 62,45 points. Le Dow Jones à New York a gagné 44,05 points, à 10 680,43 points.
Le Nasdaq quant à lui a avancé de 20,05 points, à 2 303,57 points, et le S&P 500 a progressé de 6,78 points, à 1 227,24 points.
L’once d’or a fait un bond de 8,50 $, à 1 193,70 $ US. Le baril de pétrole a reculé légèrement en perdant 0,08 $, à 82,47 $ US.
La devise canadienne monte de 0,52 cent, à 98,20 cents US.
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Les indices ont commencé la troisième séance de la semaine sur un léger regain d’espoir quant à l’état de la reprise aux États-Unis.
Selon le sondage mensuel de ADP, 42 000 emplois ont été créés dans le secteur privé au sud de la frontière en juillet dernier, ce qui représente une légère amélioration par rapport aux attentes. Les analystes espéraient la création de 39 000 postes.
Par contre, Michel Pelletier, premier vice-président Titres à revenus fixes chez Investissements Standard Life reste prudent face à ces données. « Il y a eu des gains d’emplois dans le secteur des services, mais le sondage indique encore des pertes dans le secteur manufacturier et dans la production de biens en général », a-t-il tempéré peu avant la fermeture des marchés.
Cependant, les bourses demeurent ambiguës depuis quelques temps, même si elles sont moins volatiles, constate M. Pelletier. « C’est difficile de trouver un élan, chaque petite nouvelle peut faire changer de direction. »
Mais les investisseurs ont également jeté un œil sur la Chine et sur les possibilités de bulle immobilière dans l’Empire du milieu.
Ainsi, la Bourse de New York a perdu une partie de ses gains après que Bloomberg ait rapporté que les autorités bancaires chinoises ont demandé le mois dernier des tests de solidité financière aux prêteurs. L’objectif est de vérifier leur résistance dans l’éventualité d’une chute de 60 % des prix dans le secteur résidentiel.
La situation s’est rétablie au courant de la séance par contre, faisant dire à M. Pelletier qu’il n’y avait pas grand chose d’important derrière cette nouvelles. « Au fond, ce n’est peut-être pas mauvais. »
Du côté de Toronto, le secteur des commodités a également marqué la séance, entre le baril de pétrole qui s’est beaucoup apprécié ces dernières semaines et l’once d’or qui récupère face à la débâcle subie depuis le mois de juin. « Par exemple, le baril se situait a atteint 83 $ vers midi alors qu’il se retrouvait dans les 70 $ en mai », a ajouté M. Pelletier.
