Bourses: Wall Street encaisse les profits, Toronto monte

Publié le 30/10/2013 à 16:54, mis à jour le 30/10/2013 à 16:54

Bourses: Wall Street encaisse les profits, Toronto monte

Publié le 30/10/2013 à 16:54, mis à jour le 30/10/2013 à 16:54

Photo: Bloomberg

Wall Street a clôturé dans le rouge mercredi. Les négociateurs ont profité de l’attente de la décision de la Banque centrale américaine pour encaisser une partie de leurs profits résultant de la hausse marquée des marchés lors des dernières séances.

Le S&P/TSX, l’indice de la Bourse de Toronto, a clôturé en hausse de 15 points, ou 0,11%, à 13455.

Le titre de Saputo, qui aura plus de mal que prévu pour avaler Warrnambool, a reculé de 70 cents, ou 01,35%, à 50,99$.

L’action de TransForce s’est adjugée une hausse de 31 cents, ou 1,42%, à 22,12$. Le transporteur a annoncé un bénéfice en baisse au troisième trimestre.

Thomson Reuters, qui a supprimé 3000 emplois pour réduire ses coûts, continue sa progression. L’action a grimpé de 1,97% à 39,34$.

Au sud de la frontière, Wall Street a repris son souffle mercredi après avoir atteint des records, peu inspirée par la décision largement anticipée de la Réserve fédérale de maintenir en l'état son soutien à l'économie: le Dow Jones a cédé 0,39% et le Nasdaq 0,55%.

Selon des résultats définitifs, le Dow Jones, qui avait terminé la veille à un nouveau plus haut, a lâché 61 points à 15619 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 22 points à 3931 points.

L'indice S&P 500, également à des sommets la veille, a régressé de 0,49% (- 9 points) à 1763 points.

Selon un communiqué du Comité monétaire de la Réserve fédérale (Fed), l'institution va poursuivre ses achats mensuels de bons du Trésor (45 milliards de dollars) et de titres adossés à des créances immobilières (40 milliards) pour continuer à soutenir la reprise économique américaine, mise à mal par le blocus budgétaire.

La Fed maintient également son taux directeur entre 0 et 0,25% comme elle le fait depuis fin 2008.

Comme à l'issue de sa réunion de septembre, l'institution dit «attendre davantage de preuve de progrès» avant d'ajuster le rythme de ses achats d'actifs.

«On n'anticipait pas de nouvelles détonantes, et on n'en pas eu», remarque William Lynch de Hinsdale Associates. Aussi «comme le marché a été particulièrement solide ces derniers temps, il s'agit juste d'un peu de prises de profits».

Pour Gregori Volokhine, président de Meeschaert Financial Services, «la seule chose qui a vraiment changé (dans le communiqué de la Fed) c'est qu'ils ne parlent plus du resserrement du crédit sur les marchés financiers».

Contrairement à son communiqué précédent, la Fed n'a en effet pas fait mention de la hausse des taux immobiliers qui pouvait compromettre la reprise, reconnaissant implicitement que les taux ont cessé de grimper.

«Mais de là à extrapoler sur la date d'un début du ralentissement» des aides de la Fed, «c'est un peu couper les cheveux en quatre», souligne Gregori Volokhine. «Il faudrait vraiment qu'ils aient d'autres signes de l'amélioration du marché du travail ou de l'économie» pour qu'ils prennent une décision en ce sens.

A cet égard, les derniers chiffres sur l'emploi ne sont pas très encourageants: selon l'enquête mensuelle de la société de services informatiques ADP, les créations d'emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis ont en effet nettement ralenti en octobre.

Le marché obligataire a terminé en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a grimpé à 2,527% contre 2,507% mardi soir, et celui à 30 ans à 3,632% contre 3,622% la veille.

 

 

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