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Malgré les données encourageantes sur l’emploi, les marchés canadiens et américains hésitent sur la direction à prendre. Le S&P 500 se dirige tout de même vers sa plus forte progression hebdomadaire depuis 13 mois.

L’indice, qui comprend les 500 plus importantes capitalisations boursières américaines, se dirige vers un gain de 4,3 % cette semaine. L’écartement de la menace du mur budgétaire a servi de catalyseur à ce rebond. En 2012, l’indice a gagné plus de 13 %.

La création d’emplois chez nos voisins du sud a ralenti en décembre, mais elle a démontré tout de même une amélioration.

« Ce n’est pas un marché exceptionnel, mais il s’améliore et ça continuera à prendre du temps, commente Greg Woodward, stratégiste de Manning & Napier, en entrevue téléphonique avec Bloomberg. Le marché constate qu’il y aura l’aide de la Fed. »

Au Canada, les données sur l’emploi sont meilleures que prévu. Le taux de chômage atteint ainsi un creux de quatre ans.

À Toronto, l’action de Research In Motion (RIM) gagne 3 % à 11,70 $. Le site du magasine Forbes présente un article favorable à l’action du fabricant du BlackBerry. La publication la progression de 50 % du titre en deux mois est justifiée.

L’action d’Apple perd 2,09 % à 530,79 $ US. La Deutsche Bank émet une mise en garde. Les prévisions seraient à risque d’être réajustées tandis que les ventes de la société ont été moins élevées à la fin de l’année.

Voici l’état de la situation à Toronto et New York à 13 heures:

— Le S&P/TSX prend 24 points, ou 0,20 %, à 12 495 points;

— Le S&P 500 ajoute 4 points, ou 0,25 %, à 1 463 points;

— Le Dow Jones gagne 12 points, ou 0,09 %, à 13 403 points;

— Le Nasdaq descend de 1 point, ou 0,02 %, à 3 099 points;

— Le baril de pétrole perd 0,58 $ US, ou 0,62 %, à 92,34 $ US;

— L’once d’or supprime 34 $ US, ou 2,01 %, à 1 641 $ US;