Bourse: Wall Street doute de Trump, Bombardier à un plus haut

Publié le 17/01/2017 à 10:22, mis à jour le 17/01/2017 à 16:59

Bourse: Wall Street doute de Trump, Bombardier à un plus haut

Publié le 17/01/2017 à 10:22, mis à jour le 17/01/2017 à 16:59

Par AFP

Wall Street a baissé mardi, plusieurs déclarations de Donald Trump suscitant la méfiance à trois jours de son investiture comme président américain.

Voici l'état de la situation à la clôture:

  • À Toronto, le S&P TSX baisse de 0,12% à 15461,09 points
  • À New York, le S&P 500 a reculé de 6,75 points, soit 0,30%, à 2.267,89 points
  • Le Dow Jones a cédé 58,96 points à 19.826,77 points
  • Le Nasdaq, à dominante technologique, 35,39 points à 5.538,73 points
  • Le dollar canadien a pris, lui, 0,95% ou 0,72 cents à 0,7661 $US
  • L'or a gagné 1,61% à 1215,50 $US
  • Le baril de brut WTI a ajouté 0,36% à 52,56 $US

«Des inquiétudes commencent à s'installer chez les investisseurs sur les mesures de croissance annoncées par M. Trump», a mis en avant Bill Lynch, de Hinsdale Associates. «Il y a un peu de nervosité, puisque l'on n'est qu'à trois jours de son investiture.»

L'ambiance était d'autant plus fébrile que les investisseurs américains revenaient d'un week-end de trois jours, lundi ayant été férié, pendant lequel le républicain, qui deviendra officiellement président vendredi, a multiplié les déclarations.

Parmi les propos jugés susceptibles d'inquiéter les marchés américains, qui avaient jusqu'alors bondi dans le sillage de l'élection de M. Trump, le futur chef d'Etat s'est notamment inquiété de la force du dollar, dans un entretien au Wall Street Journal, et ainsi déclenché un brusque affaiblissement du billet vert. Il a aussi assuré vouloir maintenir une assurance-maladie «pour tous», ce qui souligne ses divergences avec une majorité parlementaire républicaine décidée à abroger la réforme Obamacare, et tenu de nouveaux propos protectionnistes en menaçant de taxer lourdement les importations de véhicules produits par les constructeurs allemands au Mexique.

En fin de compte, «on attend surtout la cérémonie d'investiture de vendredi», a résumé Sam Stovall, de CFRA, soulignant le peu d'indicateurs américains mardi à part l'annonce d'un ralentissement de l'activité industrielle de la région de New York en janvier.

Pour le reste, sur le plan international, les marchés ont assimilé un discours de Theresa May, chef du gouvernement britannique, sur le Brexit, mais, alors que ces déclarations ont contribué à relancer considérablement la livre sterling en levant des incertitudes, elles n'ont pas semblé dans l'immédiat beaucoup agir sur les marchés d'actions.

Le marché obligataire avançait nettement. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissait à 2,324% contre 2,399% vendredi soir et celui des bons à 30 ans à 2,928%, contre 2,989% précédemment.

Les titres en action

Parmi les titres en action, Steven Li, de Raymond James, publie ses prévisions pour les résultats du premier trimestre du Groupe CGI (Tor., GIB.A), attendus le 1er février. L’analyste anticipe un bénéfice de 0,97$ par action sur des revenus de 2,7 milliards de dollars, ce qui est identique à la prévision moyenne de l’ensemble des analystes qui suivent la société montréalaise. Il anticipe également de bonnes nouvelles sur le front des commandes. M. Li réitère sa recommandation surperformance et sa cible de 72$.

Maxim Sytchev, de la Financière Banque Nationale, se penche sur les intentions d’acquisition renouvellées de la direction de SNC-Lavalin (Tor., SNC). L’analyste souligne que la société est en mesure de réaliser une transaction dont la valeur se situerait entre 1,5 et 4 milliards de dollars. L’activité de fusions et acquisitions n’influence pas la thèse positive de l’analyste pour le titre. Celui-ci continue de suggérer qu’il surperformera l’industrie et établit sa cible à 66$.

Walter Spraclin, de RBC Marchés des capitaux, abaisse sa cible pour le titre du Canadien Pacifique (Tor., CP), en raison de volumes de grains transportés inférieurs aux attentes au quatrième trimestre. La cible passe de 239$ à 224$. Cela dit, l’analyste juge le titre nettement sous-évalué compte tenu de l’équipe chevronnée à la tête du transporteur et d’autres facteurs. Il rétière sa recommandation surperformance pour le titre.

Blair Abernethy, de l'Industrielle Alliance, fait passer sa cible pour le titre de la coqueluche de croissance Constellation Software (Tor., CSU) de 570$ à 600$, tandis qu'il établit désormais son évaluation sur les prévisions de l'exercice 2018. Cela dit, en raison de la valorisation actuelle accordée au titre, il réitère sa recommandation de le conserver.

Le cours de Bombardier (Tor., BBD.B) a terminé au niveau qu'il occuait à la mi-février 2015, 2,75 dollars (+4,96%).

Au sud de la frontière, Morgan Stanley (NY., MS) a dévoilé des résultats nettement supérieurs aux attentes à son quatrième trimestre. Le titre prend 1,8% dans les négociations précédant l'ouverture officielle.

On attend aussi les résultats de United Airlines et l'assemblée extraordinaire des actionnaires de Liberty Media pour se prononcer sur le rachat de la F1.

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