Bourse: vendredi rouge à Wall Street et Toronto

Publié le 12/06/2015 à 10:26, mis à jour le 12/06/2015 à 16:31

Bourse: vendredi rouge à Wall Street et Toronto

Publié le 12/06/2015 à 10:26, mis à jour le 12/06/2015 à 16:31

(Photo: Bloomberg)

Wall Street et Toronto ont terminé la séance de vendredi en baisse, toujours inquiètes des fluctuations du marché de la dette et des incertitudes sur la Grèce, sans profiter d'un bon chiffre sur les prix américains.

À Toronto, le S&P/TSX a reculé, de 89,73 points, ou 0,61%, à 14 741,15 points.

Le dollar canadien a clôturé à 81,23 cents US, en baisse de 0,24 cent US.

À New York, le S&P 500 a perdu 14,75 points, ou 0,7%, à 2 094,11 points.

Le Dow Jones a laissé filer 140,53 points, ou 0,78%, à 17 898,84 points.

Le Nasdaq a baissé de 31,41 points, ou 0,62%, à 5 051,10 points.

Le prix du baril de pétrole (WTI) pour livraison en juillet a cédé 81 cents à 59,96 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), repassant en fin de séance sous le seuil des 60 dollars qu'il avait franchi à la hausse mardi.

À Londres le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a fini la journée à 63,87 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,24 dollar par rapport à la clôture de jeudi.

Le titre de Orbite Aluminae (T-ORT) touche un creux annuel de 0,20$ à la bourse de Toronto. L'entreprise dévoilera des résultats financiers trimestriels la semaine prochaine.

L'action de la minière Eldorado Gold (T-ELD) touche aussi un creux annuel à 5,20$.

Un oeil sur la Grèce

Désormais, la Bourse de New York se replie «après deux séances de hausse, dans le sillage de places européennes sous la pression du blocage des négociations sur un accord sur la dette de la Grèce», ont résumé les experts de la maison de courtage Charles Schwab.

Les responsables de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI) ont prévenu la Grèce, qui vise désormais un accord la semaine prochaine sur le déblocage d'un financement vital à son économie, que c'était à elle de rapprocher ses positions de celles de ses créanciers.

«Toute cette affaire grecque, c'est devenu un casse-tête à interpréter», s'est lamenté Patrick O'Hare, de Briefing. «On va vite en arriver là aussi avec le marché obligataire.»

Le marché de la dette américaine, dont la chute déstabilise Wall Street depuis plusieurs semaines, a rebondi jeudi mais rebaisse désormais, le rendement des bons à dix ans montant à 2,387% contre 2,378% la veille au soir, et celui des bons à 30 ans à 3,104% contre 3,096 précédemment. 

Dominée par «les récriminations sur la Grèce et les fluctuations des rendements obligataires», comme l'a résumé M. O'Hare, la Bourse n'a guère salué un chiffre apparemment favorable sur les prix américains, qui ont rebondi le mois dernier pour afficher leur plus forte hausse depuis plus de trois ans.

«Malgré son accélération en mai, l'indice des prix est en baisse de 1,1% (...) sur un an, pour la quatrième fois de suite, ce qui ne fait pas naître tant d'espoirs», a noté M. O'Hare.

Sur le plan de la consommation, au sujet de laquelle les investisseurs ont plutôt été rassurés jeudi par un bon chiffre sur les ventes de détail en mai, le marché attend un indice sur le moral des ménages ce mois-ci, établi par l'université du Michigan.

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