Bourse: une séance en yo-yo se termine sans direction

Publié le 28/04/2014 à 16:57

Bourse: une séance en yo-yo se termine sans direction

Publié le 28/04/2014 à 16:57

Les Bourses nord-américaines ont terminé dans direction lundi un séance en dents de scie. Le regains des activités en fusion et acquisitions n’a pas suffi à dissiper les craintes sur l’Ukraine et le secteur des technologies.

À Toronto, le S&P/TSX a été affecté par les performance des titres miniers et de l’énergie. Les pertes ont néanmoins été limités, l’indice S&P/TSX ne cédant que 2,66 points (-0,02%) pour clore la séance à 14 530 points.

À New York, le Dow Jones a pris 0,53% mais le Nasdaq a cédé 0,03%.

Selon les résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average s'est adjugé 87,28 points à 16 448,74 points tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, s'est replié de 1,16 point à 4 074,40 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'est apprécié de 0,32% ou 6,03 points, à 1 869,43 points.

Clairement dans le vert après la publication d'un bon indicateur immobilier dans la matinée, les indices new-yorkais ont vacillé dès la mi-séance, avant d'afficher un parcours en dents de scie.

"Les échanges ont manqué de conviction", a constaté Art Hogan, de Wunderlisch Securities, pour qui les investisseurs préféraient s'armer de prudence avant des rendez-vous économiques majeurs cette semaine, dont un rapport mensuel sur l'emploi américain vendredi.

Wall Street était aussi sur ses gardes avant une nouvelle réunion mardi et mercredi du Comité de politique monétaire (FOMC) de la Réserve fédérale américaine.

Par ailleurs, "il est très difficile pour le marché d'afficher une hausse régulière, compte tenu des craintes sur l'Ukraine et sur la valorisation de certains titres phare du Nasdaq, des nouvelles surprenantes sur Bank of America" et de l'attente d'une nouvelle réduction du programme de rachats de liquidités par la Fed, a résumé Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.

L'escalade s'est poursuivie lundi dans la crise ukrainienne, Américains et Européens dévoilant quasi simultanément une nouvelle série de sanctions censées convaincre Moscou de ne pas déstabiliser davantage la situation déjà explosive en Ukraine. La Russie a aussitôt promis de répliquer.

Des grands noms du secteur technologique comme LinkedIn, Amazon ou Facebook ont affiché des évolutions erratiques, le premier terminant sur une chute de plus de 6%. Soupçonnées d'être survalorisées, ces sociétés au gros potentiel de croissance et à la forte visibilité souffrent d'une désaffection des investisseurs depuis fin mars.

Bank of America a quant à elle été sommée par la Fed de revoir sa copie sur son plan de distribution de capital, ses tests de résistance s'avérant erronés.

Le Dow Jones a résisté à la vague de frilosité s'emparant du marché, dopé par un sursaut d'activité dans les fusions-acquisitions engageant de grosses entreprises américaines, dont Pfizer et General Electric, deux valeurs de l'indice.

Sur le plan des indicateurs, les nouvelles ont été bonnes: les promesses de ventes de logements ont progressé plus que prévu, marquant leur première hausse en neuf mois.

Le marché obligataire a reculé. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a progressé à 2,677% contre 2,666% vendredi et celui à 30 ans à 3,459% contre 3,439% à la précédente clôture.

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