(Photo: Bloomberg)
MISE À JOUR. Wall Street et Toronto évoluent en hausse notable jeudi à la fermeture. BCE (Tor., BCE) touche un sommet annuel après le dévoilement de ses résultats financiers trimestriels.
Voici l'état de la situation à la fermeture:
À Toronto, l'indice S&P/TSX grimpait de 129 points, ou 0,86%, à 15 124 points. Le dollar canadien s'échangeait à 80,44 cents US, en hausse de 1,1% par rapport à la fermeture de mercredi.
Le titre de BCE (BCE-T) touchait un sommet annuel de 60,20 dollars après le dévoilement de résultats financiers supérieurs aux prévisions. Le titre termine en hausse de 0,3% à 58,97$.
Les titres de Metro (MRU-T), d'Air Canada (AC-T) et d'Uni-Sélect (UNS-T) s'offraient également des sommets annuels en début de matinée.
À New York, Wall Street progresse, dans un marché particulièrement nerveux face aux fluctuations des cours du pétrole et au recadrage de la Grèce par la Banque centrale européenne.
Favorisé par les investisseurs, l'indice élargi S&P 500 prend 21 points ou 1,05% à 2063.
L'indice vedette Dow Jones Industrial Averageavance de 212 points ou 1,2% à 17885, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 48 points ou 0,70% à 4765.
La Bourse «reste volatile, face aux variations brutales des derniers jours sur le marché pétrolier, des résultats d'entreprises et des statistiques économiques mitigées dans le monde, ainsi qu'un embrasement des inquiétudes sur la Grèce», ont résumé les experts de la maison de courtage Charles Schwab.
Les cours du pétrole ont ouvert en nette hausse à New York, rebondissant au lendemain d'une chute de presque 9%, même si les fondamentaux du marché restaient résolument baissiers. Le baril ajoute 4,9% à 50,84 $US.
En ce qui concerne la Grèce, dont les nouveaux dirigeants souhaitent renégocier la dette, la BCE a annoncé mercredi la fin d'un régime de faveur, qui permettait aux banques du pays de se refinancer en fournissant comme garanties des obligations émises par Athènes.
Le communiqué de la BCE «a affecté le marché à la fois par son contenu et le moment où il a été publié», a jugé Patrick O'Hare, de Briefing.com. «Sur les marchés, beaucoup d'acteurs en étaient peut-être venus à croire que tout le monde y mettrait de la bonne volonté et que la Grèce obtiendrait les financements nécessaires à son fonctionnement.»
«La BCE a fait savoir que rien n'était acquis, et a 'relancé le sentiment d'incertitude', mais maintenant que les participants au marché ont eu le temps d'y réfléchir, cette annonce en fanfare n'est pas aussi mauvaise qu'il n'y paraît», a-t-il tempéré.
La Grèce continue en effet à avoir accès à un mécanisme d'urgence de la BCE, dit ELA, pour se financer, et on a appris jeudi que l'institution était prête à accorder jusqu'à 60 milliards d'euros de prêts d'urgence au système financier hellénique.
