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Les Bourses nord-américaines évoluent dans le rouge à la mi-journée mardi, réticente à prendre des risques à la veille du lancement de la saison des résultats d'entreprises.
Voici l'état de la situation vers 12h:
Le S&P/TSX de la Bourse de Toronto cède 4 points ou 0,03% à 14738
Le S&P 500 recule de 11 points ou 0,60% à 1953
Le Dow Jones se déleste de 129 points ou 0,76% à 16862
Le dollar canadien échappe 0,41 cent pour se négocier à 89,40 cents américains
Parmi les titres en action, Sears Canada (Tor., SCC) cède 5,8% et touche un nouveau bas en 52 semaines, quelques jours après que sa société mère ait annoncé qu'elle vendait la majeure partie de sa participation dans sa filiale canadienne.
Le titre de Québecor (Tor., QBR.B) cède 0,17$ à 28$, tandis que les analystes reviennent sur la vente des journaux anglophones à PostMedia. Lisez les titres à surveiller pour en savoir plus.
Wall Street avait terminé déjà en légère baisse lundi, plombée par des prises de bénéfices et gagnée par la prudence avant le début des publications trimestrielles des sociétés américaines: le Dow Jones avait cédé 0,10% à 16.991,91 points et le Nasdaq 0,47% à 4.454,80 points.
C'est Alcoa qui, comme à son habitude, donnera le coup d'envoi de cette saison de résultats avec la diffusion de ses comptes mercredi soir. En attendant d'en savoir plus sur la santé des entreprises composant les indices boursiers, les courtiers font preuve d'une grande précaution.
Ils sont d'autant plus circonspects que sera aussi diffusé mercredi le compte-rendu de la dernière réunion du Comité de politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed), un document scruté par des investisseurs à l'affût de tout signe sur les intentions de l'institution monétaire.
Les acteurs du marché digéraient par ailleurs les nouvelles prévisions du Fonds monétaire international (FMI).
L'organisme a d'une part légèrement abaissé mardi ses prévisions de croissance économique mondiale, évoquant des risques de "stagnation" dans les pays riches et l'aggravation des tensions géopolitiques en Ukraine ou au Moyen-Orient.
Le Produit intérieur brut (PIB) mondial ne devrait plus progresser que de 3,3% en 2014, marquant un repli de 0,1 point par rapport aux projections de juillet, avant de rebondir moins nettement que prévu en 2015 (-0,2 point, à 3,8%).
Mais le FMI a parallèlement relevé sa prévision pour les Etats-Unis en 2014, saluant l'amélioration du marché du travail et l'assainissement de la santé financière des ménages: selon l'institution, la croissance devrait atteindre 2,2% en 2014, soit 0,5 point de plus qu'en juillet, et 3,1% en 2015.
Mais la place financière new-yorkaise était aussi influencée par ses homologues européennes, "sous pression après un nouveau rapport décevant, sur la production industrielle en Allemagne, qui exacerbe les inquiétudes sur la région", ont souligné les analystes de Charles Schwab.
La production de l'industrie allemande a en effet accusé un recul bien plus fort que prévu en août, de 4%, chiffre préoccupant après l'annonce la veille d'une contraction de 5,7% des commandes industrielles ce même mois.
Le marché obligataire évoluait en hausse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,386% contre 2,425% lundi soir et celui des bons à 30 ans à 3,097% contre 3,128% la veille.
