Bourse: New York vers de nouveaux sommets, Toronto freinée par le pétrole

Publié le 04/03/2013 à 16:52, mis à jour le 04/03/2013 à 17:05

Bourse: New York vers de nouveaux sommets, Toronto freinée par le pétrole

Publié le 04/03/2013 à 16:52, mis à jour le 04/03/2013 à 17:05

Par AFP

[Photo : Bloomberg]

Wall Street a poursuivi lundi son ascension vers un sommet historique, tablant sur la poursuite des mesures de soutien à l'économie par la banque centrale américaine et occultant l'entrée en vigueur de coupes budgétaires massives. Toronto a pris la direction inverse, affectée par les cours du pétrole qui a touché son plancher des 10 dernières semaines. 

L'indice S&P/TSX a largué 65 points (-0,5%) pour clore la séance à 12 707 points.

À New York, le Dow Jones Industrial Average a avancé de 38,16 points (0,27%) à 14.127,82 points, son niveau le plus élevé en clôture depuis son record du 9 octobre 2007, et le Nasdaq, de 12,29 points (0,39%) à 3.182,03 points.

L'indice élargi Standard and Poor's 500 s'est adjugé 0,46% (+7,00 points) à 1.525,20 points.

Les courtiers de la place new-yorkaise poursuivent ainsi la tendance à la hausse observée depuis le début de l'année, persuadés que la Réserve fédérale américaine (Fed) va maintenir le cap ultra-accommodant de sa politique monétaire pendant encore longtemps.

Cette conviction a été entretenue lundi par un discours de la vice-présidente de la Réserve fédérale (Fed), Janet Yellen, "considérée comme la possible remplaçante de (Ben) Bernanke", l'actuel président de l'institution, a remarqué Michael Gayed, de Pension Partners.

Mme Yellen a plaidé pour que la Fed continue à plein régime ses injections massives de liquidités sur le marché afin de "favoriser un renforcement de la reprise et une accélération de la hausse de l'emploi".

Dans ce contexte, les coupes budgétaires de l'ordre de 85 milliards de dollars sur les sept prochains mois, entrées en vigueur depuis vendredi soir aux Etats-Unis faute d'accord entre la Maison-Blanche et le Congrès sur les moyens de réduire la dette du pays, n'ont pas fait trembler les indices.

Le marché fait preuve d'une "grande résilience" à cet égard car les investisseurs estiment, selon Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital, que ces coupes "mettront du temps à avoir un impact sur l'économie américaine".

Plusieurs nouvelles "pas très encourageantes" avaient pesé sur les indices en première partie de séance.

Le marché avait notamment débuté la journée dans le rouge, dans le sillage de la chute de la Bourse de Shanghai après les mesures prises par Pékin "pour tenter d'enrayer la spéculation sur son marché immobilier", a relevé Patrick O'Hare, de Briefing.com.

Par ailleurs, "l'Italie n'est toujours pas parvenue à former un gouvernement" après les élections de la semaine dernière, et cette impasse politique dans la troisième économie de la zone euro ne rassurait pas les investisseurs sur les perspectives de croissance dans la région, a-t-il ajouté.

Le marché obligataire a évolué en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 1,877% contre 1,853% vendredi soir, et celui à 30 ans à 3,086% contre 3,065% en fin de semaine dernière.

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