Bourse: les télécoms soutiennent Toronto, BlackBerry poursuit sa chute

Publié le 23/09/2013 à 10:05, mis à jour le 23/09/2013 à 11:40

Bourse: les télécoms soutiennent Toronto, BlackBerry poursuit sa chute

Publié le 23/09/2013 à 10:05, mis à jour le 23/09/2013 à 11:40

La Bourse de Toronto est proche de l'équilibre, en hausse de 6 points ou 0,05% ce lundi à 12813, soulevée par les titres du secteur des télécommunications qui profitent de la divulgation de la liste des entreprises qui ont demandé de participer aux enchères du sans fil.

Le titre de Rogers Communications gagne 1,47% à 45,50$, Telus cote 34,72$ gagnant 0,40% et BCE monte de 0,64% à 44,21$.

BlackBerry continue sa descente aux enfers consécutive à sa perte de 1G$ et la suppression de 4500 postes, perdant 6,83% à 8,46$.

Wall Street perdait de la vigueur peu après l'ouverture lundi, penchant pour la prudence en attendant d'en savoir plus sur l'économie américaine et les prochaines décisions de la banque centrale: le Dow Jones cédait 0,49% et le Nasdaq 0,76%.

La Bourse de New York s'était repliée vendredi après ses récents records, voyant d'un mauvais oeil les négociations houleuses sur le budget américain au Congrès, qui font craindre une fermeture des services publics: le Dow Jones s'était dégonflé de 1,19% à 15.451,09 points et le Nasdaq avait cédé 0,39% à 3.774,73 points. 

Après avoir hésité en tout début de séance, les indices se sont peu à peu enfoncés dans le rouge.

"Les marchés financiers américains avancent à tâtons ce matin, toujours fragilisés par l'annonce surprise la semaine dernière de la décision de la Réserve fédérale (Fed) de ne pas encore ralentir ses mesures de soutien à l'économie et par le début du débat sur le budget des Etats-Unis" à Washington, ont souligné les analystes de Charles Schwab.

Plusieurs responsables de la banque centrale américaine doivent s'exprimer dans la journée et les investisseurs se demandent maintenant quand ils vont estimer que la croissance américaine est suffisamment solide pour avancer sans l'aide de l'institut monétaire.

Les acteurs du marché redoutent par ailleurs que les discussions entre républicains et démocrates ne stagnent à l'approche du début de l'exercice budgétaire 2014 le 1er octobre et du plafond légal de la dette fédérale, ce qui pourrait entre autres se traduire par la fermeture temporaire de certains services publics

Ces incertitudes pesaient sur l'état d'esprit du marché et reléguaient au second plan de bonnes nouvelles en provenance de Chine, où la production manufacturière s'est accrue en septembre à un plus haut niveau depuis six mois, et de la zone euro, où l'activité privée a continué de progresser en septembre.

Grand chambardement dans le Dow Jones



Même la forte progression d'Apple (+3,91% à 485,73 dollars), qui a positivement surpris le marché en vendant 9 millions d'exemplaires de ses nouveaux iPhones en trois jours, un record, ne parvenait pas à tirer le Nasdaq, dont il est le plus important composant, vers le haut.



Parmi les autres valeurs du jour figuraient Visa (-1,24% à 196,35 dollars), Goldman Sachs (-2,80% à 164,99 dollars) et Nike (-1,53% à 68,31 dollars), qui remplacent officiellement dans l'indice Dow Jones Alcoa (+0,24% à 8,31 dollars), Hewlett-Packard (-0,91% à 21,04 dollars) et Bank of America (-2,25% à 14,11 dollars).


Dans le secteur bancaire, Citigroup perdait aussi 2,89% à 49,74 dollars. L'établissement a prévenu les analystes que ses résultats du troisième trimestre devraient avoir été affectés par une baisse plus marquée qu'attendu de son activité, rapporte le quotidien économique Financial Times.


Dans ce contexte le groupe diversifié américain General Electric parvenait à tirer son épingle du jeu (+1,00% à 24,25 dollars), profitant de l'annonce de l'un des plus gros contrats de son histoire dans le domaine de l'énergie, un accord d'un montant de 2,7 milliards de dollars avec l'Algérie.


Le marché obligataire progressait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans reculait à 2,706% contre 2,732% vendredi soir, et celui à 30 ans à 3,742% contre 3,760% à la précédente clôture.

 

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